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Une croissance en or pour les bijoux gravés d'HappyBulle
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Une croissance en or pour les bijoux gravés d'HappyBulle

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Les bijoux gravés HappyBulle sont nés dans le salon de Dorothée Cailley. Sept ans et un site marchand plus tard, l'entreprise bordelaise enregistre un chiffre d'affaires de 2,5 millions d'euros et emploie 6 personnes.

Photo : Happybulle

Les conséquences concrètes de la croissance d'une entreprise peuvent prendre des formes très diverses. Pour Dorothée Cailley, fondatrice de HappyBulle, elle s’est d’abord matérialisée par quelques aménagements au sein de la maison familiale. « En 2011, j’ai commencé dans notre chambre, puis au fil des mois j’ai investi un bureau et enfin, faute de place, j’ai atterri dans le salon familial », s’amuse aujourd’hui cette mère de deux enfants. Deux filles qui ne sont pas pour rien dans l'aventure HappyBulle. « Comme beaucoup de parents, j’avais envie de garder des souvenirs de leurs premiers dessins. Et comme, en parallèle, je créais de petits bijoux en résine pour mes loisirs, l’idée de HappyBulle est venue assez naturellement ».

Le concept de dessins d’enfants immortalisés sur des bijoux était né. « Nous avons mis sur pied un petit site marchand en décembre 2011, et dès le premier mois nous avons eu un chiffre d’affaires de 2 000 euros », se souvient Jérôme Cailley, le mari de Dorothée qui était en poste chez Cdiscount, donc expérimenté dans la vente en ligne. « Cela peut sembler modeste, mais je savais très bien que pour un site si confidentiel, sans référencement, c’était déjà considérable. »

De vastes locaux à Mérignac

En 2013, Dorothée quitte finalement son poste d’ingénieure au CHU de Bordeaux pour se consacrer à plein temps à HappyBulle. En 2014, c’est Jérôme qui l’imite : « nous sommes longtemps restés les seuls à proposer ce type de produits et nous répondions à une attente très forte, donc notre chiffre d’affaires a été multiplié chaque année par deux ou trois depuis 2012 », détaille-t-il.

Il semble loin le temps où Dorothée travaillait sur un coin de table dans la chambre du couple. Désormais, c’est au sein de vastes et lumineux locaux à Mérignac que l'entreprise a installé ses bureaux et ses ateliers où trônent d’impressionnantes machines à graver. « Au départ, je faisais mes bijoux le soir sur une pâte liquide qui se figeait la nuit. Et je devais me relever pour percer les bulles qui se formaient », sourit Dorothée. Les premiers fonds de l’entreprise ont permis d’acheter une machine pour graver de l’or et de l’argent, puis d’autres, utilisant la technologie laser, ont suivi.

Huit salariés d’ici à 2019

Aujourd’hui, la société compte six salariés à plein temps, et d’ici la fin de l’année une à deux embauches supplémentaires sont prévues. Au moment des fêtes des pères, des mères et de Noël, six autres CDD viennent prêter main forte aux permanents. Sur le premier semestre de 2018, HappyBulle a enregistré une croissance de 100 % par rapport à la même période de l’année précédente, pour atteindre 2,5 millions d'euros de chiffre d'affaires. En mai et juin, pas moins de 25 000 commandes ont été passées.

Mais les fondateurs tiennent à la dimension familiale de leur entreprise, « à la fois dans la structure financière, puisque nous restons en fonds propres et ne nous ouvrons pas à des investisseurs extérieurs, et dans l’ambiance de travail, puisque nous avons été salariés et savons combien la bonne entente au sein d’une équipe est essentielle », conclut Jérôme Cailley.

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