Du "pratico-pratique". C’est ce que propose Greenbull avec son campus, désormais 100 % digital. "Créer et développer une entreprise à prépondérance immobilière", "Monter un dossier infaillible pour obtenir un financement bancaire", "Booster son acquisition payante avec Google Ads"…. le catalogue renferme une vingtaine de formations pour in fine, concrétiser son projet de vie. "La formation n’est qu’une brique", explique Benoît Martin, un des cofondateurs du groupe. "Au-delà des modules de digital learning, notre force réside dans l’accompagnement que nous fournissons à vie, avec un accès à des coachs 24 heures sur 24. Cela permet aussi de créer un réseau de pairs, un écosystème positif." Pour ce faire, pas d’abonnement mais un achat de formation au départ. La formule a séduit quelque 6 000 apprenants en quatre ans, "principalement des gens entre 25 et 35 ans, qui sont déjà allés dans la vie active et qui se sont confrontés à leur véritable envie. On vient répondre à un besoin auquel le système éducatif ne répond pas."
Après l'immobilier, une filière "entreprenariat"
Certifié Qualiopi, le campus appartient au groupe indépendant Greenbull (100 salariés, CA 2020 : 8 M€) créé en 2011et basé à Carros, qui réunit des sociétés comme Santors, courtier en assurance santé pour les retraités, myclubdeal.com, club d’investisseurs privé, ou Arya qui propose une application sociale éducative pour les investisseurs. Par ces marques, qui reposent chacune sur des innovations technologiques, Greenbull ne vise rien moins que de révolutionner les finances des particuliers et de devenir le leader mondial du secteur. "On se rend compte que même les gens éduqués, qui ont suivi des études supérieures, y compris dans des écoles de commerce, n’ont pas d’éducation financière", analyse Benoît Martin.
Après avoir démarré avec une offre sur l’immobilier, une filière "entreprenariat" a vu le jour cette année au sein du campus, avant peut-être une troisième sur la finance. " Nous voulons dupliquer pour le second, ce qui a fonctionné pour le premier, ce qui est plus compliqué. Car dans l’entreprenariat, il ne suffit pas d’avoir une bonne idée, ce qui compte est l’exécution. On touche alors à l’échec qui devient nécessaire. Il faut se prendre des portes pour avancer, ça ne marche pas sans échouer. D’où un besoin d’accompagnement." Greenbull compte attaquer le marché B to B, là encore dans un esprit différent. "Il s’agira de faire coïncider le timing personnel avec le bon timing de l’entreprise. Le but est d’avoir des salariés épanouis, proactifs, ouverts… Il ne s’agit pas d’apprendre à gérer Excel ou être secouriste en entreprise, pas de former pour former. Des chefs d’entreprise ont compris que les gens sont en quête de sens et leur intérêt est qu’ils soient en adhésion avec le projet global que porte l’entreprise. Pour ça, il ne faut pas leur dire quoi faire mais qu’ils aient un état d’esprit entrepreneurial. Pour qu’ils apportent une plus-value à l’entreprise."
Également présent à Dubaï, Greenbull a de grandes ambitions à l’international et prévoit de doubler quasiment son chiffre d’affaires 2021 à 15 millions d’euros.
