La facturation électronique devait devenir obligatoire, de façon progressive, pour toute entreprise assujettie à la TVA à partir du 1er juillet 2024. L’entrée en vigueur de cette nouvelle obligation comptable a finalement été repoussée sine die cet été. Un nouvel échéancier sera fixé lors du vote de la loi de finance 2024.
Pour autant, les entreprises doivent, dès à présent, se mettre en capacité de recevoir les factures de leurs fournisseurs et d’émettre leurs propres factures sous format électronique en se préparant à cette nouvelle contrainte puisqu’à terme aucune entreprise ne pourra adresser de factures par mail ou voie postale à ses clients professionnels.
Un levier de compétitivité indispensable
L’adoption de la facture électronique s’inscrit comme un véritable enjeu de compétitivité pour les entreprises. En accélérant les cycles de paiement et en simplifiant les procédures administratives, elle améliore la gestion de la trésorerie et optimise la relation avec les fournisseurs et les clients. De plus, en réduisant drastiquement l’empreinte carbone liée à la consommation de papier, la facture électronique répond aux préoccupations environnementales, renforçant ainsi l’image de responsabilité sociétale des entreprises.
Pour réussir cette transition majeure vers la facture électronique, quelques étapes essentielles doivent être respectées par les entreprises dans leur préparation.
Elles doivent d’abord identifier leurs besoins spécifiques en matière d’équipements informatiques ou de logiciels (facturation, caisse…). Il leur faudra ensuite choisir une plateforme de dématérialisation adaptée et un coffre-fort répondant à des exigences légales et réglementaires en matière d’archivage et permettant de conserver et protéger les documents importants de manière électronique, tout en garantissant leur intégrité et leur authenticité.
L’entreprise devra s’assurer que la plateforme de dématérialisation qu’elle choisit est conforme aux normes juridiques en vigueur et offre un niveau élevé de sécurité et de protection de ses informations confidentielles. En tout état de cause, il lui faudra veiller à rester propriétaire de ses factures et donc de ses données et opter pour une plateforme évolutive qui s’adaptera à ses besoins futurs.
Autres étapes importantes, sensibiliser et former les équipes aux nouvelles pratiques et outils liés à la facture électronique et informer ses clients et partenaires de la transition en marche pour une mise en œuvre réussie
