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Covage inaugure un réseau de fibre optique pour les entreprises strasbourgeoises
Strasbourg # Télécoms # Investissement

Covage inaugure un réseau de fibre optique pour les entreprises strasbourgeoises

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Strasbourg fait partie des 35 métropoles françaises où Covage prévoit d'investir cette année pour permettre aux entreprises de passer de l'ADSL à la fibre.

Covage vient d'installer 65 km de fibres optiques pour desservir les entreprises du territoire de l'Eurométropole de Strasbourg — Photo : Covage

Opérateur de gros sur le marché de la fibre optique, Covage vient d'inaugurer un nouveau réseau de 65 km sur le territoire de l'Eurométropole de Strasbourg. Il s'agit d'un réseau FTTO (Fiber To The Office) dédié aux entreprises, qui vient en complément de celui déployé par Rosace pour les particuliers, dans le cadre de la délégation de service public signée avec la Région Grand Est. Les deux sociétés sont filiales du groupe Altitude (1 600 salariés, chiffre d'affaires non divulgué), qui se présente comme le troisième opérateur d'infrastructures de fibre optique en France.

200 opérateurs télécoms présents

La perspective d'une fermeture totale du réseau cuivre (ADSL) en 2030 agite d'ores et déjà le marché des télécoms. “Nous voulons faire en sorte que les entreprises ne soient pas les oubliées du développement de la fibre en France. 70 % d'entre elles seront couvertes d'ici la fin de l'année ", indique Nathalie Dirand, directrice commerciale de l'opérateur. Covage prévoit ainsi d'investir 35 nouvelles métropoles et a pour cela levé quelque 156 millions d'euros au début de l'année. Le montant de l'investissement réalisé à Strasbourg n'a pas été dévoilé.

Opérateur de gros, Covage ne démarche pas directement les entreprises utilisatrices de la fibre. Ses clients sont eux-mêmes opérateurs de télécommunication. Covage en compte 200, des grosses enseignes nationales aux sociétés informatiques spécialisées, en passant par les petits opérateurs régionaux. Un panel très varié face auquel l'entreprise revendique une position de guichet unique. "Cet écosystème doit être préservé. Il garantit que chaque entreprise, quelle que soit sa taille, puisse avoir un opérateur qui soit en phase avec ses propres enjeux", conclut Nathalie Dirand.

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