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Chez Ectare, les cadres assurent la transition
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Chez Ectare, les cadres assurent la transition

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Fabien Senges et Cécile Semetey sont les deux cogérants du bureau d'études toulousain Ectare depuis son passage en Scop — Photo : © Paul Falzon

Au sein du bureau d'études toulousain Ectare (19 salariés, 1,2 M€ de CA), le passage en Scop il y a tout juste un an n'a pas marqué une rupture mais plutôt le prolongement d'une gestion d'entreprise déjà atypique. « Notre fondateur Pierre Audiffren avait créé en 2015 un comité de direction mensuel impliquant les responsables de nos deux pôles d'activité et la responsable financière et administrative, indique Fabien Senges, l'un des cadres impliqués. Nous avions déjà la culture du partage des chiffres et de la décision. » Début 2017, le dirigeant historique annonce son départ à la retraite : les trois membres du comité de direction et six autres salariés décident de reprendre la société sous forme coopérative. « Le premier objectif était de pérenniser nos postes, souligne Cécile Semeteys, devenue cogérante d'Ectare avec Fabien Senges. Nous avions déjà beaucoup de compétences techniques pour le pilotage de l'entreprise, mais le passage en Scop nécessite une plus grande implication au quotidien, sur un nombre de tâches élargies. » Aux formations proposées par l'UR Scop se sont ajoutées des initiatives internes : le comité directeur a été élargi à trois autres salariés et tous les coopérateurs sont invités à la présentation des comptes, trois fois par an. « Le but du jeu, c'est de former des personnes aptes à prendre la relève », résume Fabien Senges. Si le passage en Scop n'a pas d'incidence pour les salariés non coopérateurs déjà en poste, toutes les personnes nouvellement embauchées devront candidater dans les deux ans suivant leur entrée dans l'entreprise.

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