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Castel Med Park vise la création de 400 emplois
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Castel Med Park vise la création de 400 emplois

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Le chantier de Castel Med Park, porté par un trio d’entrepreneurs montpelliérains et marseillais, démarrera à la rentrée à Castelnau-le-Lez (Hérault). Livrable en 2025, cet hôtel d’entreprises "nouvelle génération" déploiera notamment 8 000 m2 de bureaux.

Castel Med Park déploiera 8 000 m2 de bureaux divisibles, articulés en quatre bâtiments — Photo : A+ Architecture

Le tandem formé par le promoteur immobilier Thierry Aznar (société Aéko) et l’industriel Bertin Nahum, PDG du constructeur de robotique médicale Quantum Surgical, devient incontournable dans l’écosystème montpelliérain. Après le très ambitieux projet Cortex, futur campus des sciences de la vie qu’il développe avec l’architecte François Cortès, il dévoile Castel Med Park, une vaste opération d’immobilier tertiaire, qui prendra pied elle aussi à Castelnau-le-Lez (Hérault) près de Montpellier.

De nouveaux enjeux humains

Castel Med Park, dont la première pierre sera posée à la rentrée prochaine, s’affiche comme "un écosystème de bureaux créatifs nouvelle génération". Le site déploiera 8 000 m2 de bureaux divisibles, et 2 000 m2 d’espaces paysagers. Le site s’articulera autour de quatre bâtiments : trois d’entre eux seront coiffés par des terrasses panoramiques (600 m2 au total). Conçus comme des lieux de vie partagés, ces espaces incarnent l’esprit d’un projet pensé en totalité pour répondre aux nouveaux enjeux du marché du travail, selon Thierry Aznar. "Il revient désormais aux entreprises de faire le nécessaire pour convaincre leurs futurs collaborateurs, et les conserver. Les bâtiments sont donc conçus autour des nouveaux usages des salariés, avec une infrastructure numérique pour les 80 % d’entre eux qui ne seront pas en télétravail. Pour le reste, ils disposeront d’espaces de rencontre et de travail collaboratif en terrasses, et non pas enfermés comme ailleurs, et profiteront d’une offre servicielle étendue", décrit-il. Parmi ces services : la présence d’un "hospitality manager", une conciergerie, une salle de sport, deux tisaneries, etc.

Un gisement d’emplois

La phase de commercialisation des bureaux, confiée à Arthur Loyd et Tourny Meyer, commencera sous peu. Plus de 400 emplois sont attendus à son terme (livraison : premier trimestre 2025). Castel Med Park s’inscrit naturellement dans le cadre de Med Vallée, la stratégie portée par la Métropole de Montpellier, visant à fédérer les forces économiques et académiques dans un nouveau pôle de classe européenne autour de la santé globale. À ce titre, des entreprises évoluant dans les secteurs de santé, de l’environnement et de l’alimentation seront ciblées, mais sans être prioritaires. Les promoteurs du projet évoquent des contacts dans le numérique et les industries culturelles et créatives (audiovisuel, animation 3D, jeu vidéo), autres moteurs de l’économie locale. "Castel Med Park revêt une importance spécifique pour moi, car je ne viens pas du monde l’immobilier. En tant qu’entrepreneur désireux de contribuer au développement économique du territoire, je suis attaché à ce projet car il est respectueux de l’environnement, et ambitieux en termes de conception architecturale, de services proposés et de solutions techniques mises en œuvre", commente Bertin Nahum, qui figure dans l’opération au titre de sa société d’investissement Muhan Invest.

Une ambition technologique

L’ambition écoresponsable du projet se lit à plusieurs niveaux : architecture bioclimatique diminuant le phénomène d’îlot de chaleur, imaginée par le cabinet A + Architecture ; priorité donnée aux modes de transport doux (110 places de stationnement dont 30 pour véhicules électriques, 80 places de vélos, deux lignes de tram bus à proximité) ; 700 m2 de panneaux photovoltaïques… Mais le binôme Aznar/Nahum a voulu aller plus loin en confiant l’intégration technologique du site complet à un troisième associé. Kevin Polizzi, fondateur de la société marseillaise Unitel (solutions de smart building et data centers), participe, à cette occasion, à sa première opération immobilière. "Les data centers génèrent une forte consommation d’énergie, et depuis quinze ans, nous travaillons à l’optimiser. Nous allons injecter cette technologie, pour la première fois, à du bâti. L’alimentation électrique, mais aussi l’offre de services, l’organisation du travail, et la gestion des mobilités réclament une réponse intégrée en termes de technologies. C’est aussi le moyen d’arriver à un coût économique maîtrisé", promet-il.

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