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Bel’Vue poursuit son développement en ouvrant une agence à Metz et des franchises
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Bel’Vue poursuit son développement en ouvrant une agence à Metz et des franchises

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L’installateur de fenêtre de toit Bel’Vue, basé à Laneuveville-devant-Nancy, en Meurthe-et-Moselle, élargit son réseau : en plus d’une agence en propre à Metz, des agences en franchise vont ouvrir à Strasbourg et dans le Rhône.

Le directeur du développement de Bel’Vue, Frédéric Stef, multiplie les contacts avec les professionnels de l’immobilier et du bâtiment pour diversifier les vecteurs d’affaires — Photo : Jean-François Michel

Pendant le premier trimestre 2023, l’activité de Bel’Vue, l’installateur de fenêtre de toit installée à Laneuveville-devant-Nancy, en Meurthe-et-Moselle, a été multipliée par deux. "Nous avons bouclé 2022 sur un chiffre d’affaires de 1,4 million d’euros et nous pouvons raisonnablement espérer atteindre 2,5 millions d’euros à la fin de l’année", analyse Frédéric Stef, directeur du développement de Bel’Vue.

Filiale du groupe Fineview (CA : 4 M€ ; 50 salariés), dirigée par Cyril Ecuyer, la PME s’appuie actuellement sur trois agences en Lorraine : Laneuveville-devant-Nancy, le siège de la société, Golbey dans les Vosges, et depuis avril, l’agence de Marly, installée à proximité de Metz. Trois agences appartenant directement à Bel’Vue, et qui devraient pouvoir poser un total de près de 2 000 fenêtres de toit en 2023. Deux fois plus que l’an passé : "En 2022, nous avons installé plus de 1 000 fenêtres de toit", détaille Frédéric Stef.

Évangéliser autour d’un concept nouveau

À côté de ce développement en propre, le réseau Bel’Vue veut aussi grossir grâce à la franchise : "Si le franchisé se cale sur les données du pilote, la rentabilité est atteignable en 16 mois, avec un potentiel excédent brut d’exploitation de 15 %, au-delà de la moyenne du secteur", assure Cyril Ecuyer. "Avec trois personnes, le chiffre d’affaires à trois ans peut atteindre de 600 000 € à 650 000 €."

Porteur d’un concept nouveau, imaginée par Cyril Ecuyer et modélisé par Frédéric Stef, opérant sur un marché dans lequel 75 % des ventes se font en rénovation, l’équipe de Bel’Vue mise sur une visite technique systématique, des process et des méthodes de ventes spécifiques, ainsi qu’un soin apporté à l’ergonomie des chantiers. Autant d’éléments de différenciation qui ont fait leurs preuves à l’échelle de la Lorraine mais ont eu du mal à convaincre les candidats à la franchise. "Il a fallu évangéliser, démontrer que le concept marche, mais maintenant, c’est parti", assure Frédéric Stef.

Anticiper l’évolution du référencement

En septembre, après un mois de formation, les deux premiers franchisés Bel’Vue vont s’installer pour couvrir Strasbourg et Villefranche-sur-Saône (Rhône). Ensuite, le directeur du développement de Bel’Vue mise sur "trois à quatre ouvertures" par an. Fin 2024, une fois les trois agences lorraines en rythme de croisière et les deux premiers franchisés en ordre de marche, l’activité du réseau devrait dépasser les 4 millions d’euros. "À Metz, avec le potentiel de la ville, nous serons amenés à recruter rapidement deux poseurs", assure Frédéric Stef.

Confiant dans l’avenir, le directeur du développement surveille néanmoins de près le démantèlement du quasi-monopole de Google My Business par le législateur européen. Le géant de Mountain View devra, dès mars 2024, traiter ses propres fiches entreprises à égalité avec celles de ses concurrents. Actuellement, 85 % de l’activité du réseau Bel’Vue est amenée par Internet et les recommandations de Google, moteur de recherche sur lequel la franchise Bel’Vue est très bien référencée. "Demain, nous serons peut-être appelés à travailler avec d’autres sites de référencement", anticipe Frédéric Stef, qui multiplie les contacts avec des professionnels du bâtiment et de l’immobilier pour multiplier les vecteurs d’affaires : "Je veux multiplier par trois le volume d’affaires amenées par des partenaires professionnels".

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