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Avec ses Vins de la Madone, Gilles Bonnefoy fait des miracles
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Avec ses Vins de la Madone, Gilles Bonnefoy fait des miracles

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Gilles Bonnefoy est sans nul doute le vigneron qui monte dans la Loire et a contribué à faire grimper la côte de l’AOC Côte du Forez, ces dernières années, avec ses Vins de la Madone à Champdieu.

Photo : G. Bonnefoy

Il est référencé à la carte d’un célèbre restaurant parisien L’Arpège, trois étoiles au guide Michelin et a séduit Benjamin Roffet, meilleur sommelier de France 2010, originaire d’Écotay-l’Olme. « Nous sommes en train d’acquérir une notoriété que nous n’avions pas », reconnaît Gilles Bonnefoy qui exploite une dizaine d’ha de vignes « essentiellement du gamay noir à jus blanc », en biodynamie depuis 2008, et produit en moyenne 60 000 bouteilles de vin / an (CA 2017 : 300 000 euros).

« L’ouverture d’esprit des sommeliers a tout changé »

Cette notoriété grandissante n’est évidemment pas le fruit du hasard. Pionnier du bio, Gilles Bonnefoy a entrepris « un travail de fond » dès le début des années 2000 et a su profiter du nouvel élan insufflé dans les métiers de la sommellerie « Les sommeliers étrangers ont apporté une ouverture d’esprit phénoménale à nos sommeliers français. Aujourd’hui, ils goûtent tout et en tirent la quintessence. » Pour commercialiser ses vins, Gilles Bonnefoy s’appuie sur un réseau de quinze agents, orienté cavistes et grossistes. « L’export représente 20 à 30 % » précise celui qui vend ses Côtes du Forez aux quatre coins de la planète : États-Unis, Canada Japon, Angleterre, Allemagne, Maldives, Seychelles. D’ici peu, Gilles Bonnefoy qui a replanté 1,5 ha de vignes en 2016 et cette année, espère voir sa production atteindre les 80 000 bouteilles. Mais il n’ira pas au-delà, « Les vignerons qui vendent plus de 100 000 bouteilles ne font plus que du commerce. J’ai besoin de voir mes vignes. »

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