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Aktid enclenche son déploiement hors Hexagone
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Aktid enclenche son déploiement hors Hexagone

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Passé de 21 à 75 millions d’euros de chiffre d’affaires entre 2021 et 2023, le spécialiste des installations de tri des déchets Aktid met le cap sur l’international. Après une première acquisition en Italie, fin 2023, il prépare de nouveaux développements en Europe.

Aktid a racheté l’un de ses homologues italiens Italproget — Photo : Aktid

C’est un rachat qui en laisse présager d’autres. Fin 2023, le spécialiste de la conception et de la réalisation d’installations de tri et de valorisation des déchets clés en main Aktid (75 M€ de CA en 2023, 150 salariés) a racheté l’un de ses homologues italiens Italproget (20 M€ de CA en 2023, 60 salariés). Un groupe avec lequel la société, créée à Chambéry en 1995, collabore depuis une dizaine d’années et dont le rachat lui permet de faire un premier pas rapide à l’international, avec la création d’Aktid Italia. "En s’appuyant sur notre expérience, nous estimons qu’Aktid Italia peut rapidement devenir un acteur majeur du marché italien", assure le dirigeant d’Aktid, Pierre-André Payerne.

Une croissance rapide

Le groupe, spécialiste "des installations de grande taille", qui a récemment réalisé les centres de tri de collecte sélective de Bourges et de Chambéry et s’apprête à concevoir le nouveau centre de Dordogne, a connu une forte croissance ces deux dernières années. De 21 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2021, il est passé à 40 millions d’euros en 2022 et 75 millions en 2023. Côté effectif, la société a bondi de 60 à 150 salariés en l’espace de deux ans. "Et nous tablons sur une croissance à deux chiffres pour ces prochaines années également", avance Pierre-André Payerne.

Cette croissance reposait jusqu’à présent (presque) exclusivement sur un développement en France, où le groupe s’est progressivement forgé une position de leader et une solide réputation. Mais pour conserver son rythme d’expansion, le savoyard s’est mis en quête de relais de croissance. Sur le marché de la modernisation de sites de tri et de valorisation existants, pour en améliorer les performances ou encore les capacités. Mais aussi au-delà des frontières de l’Hexagone. "Il y a deux ans, nous avons commencé à regarder l’international, raconte le dirigeant. Nous avons essayé de nous y développer avec des responsables export, mais cela prend beaucoup de temps", concède-t-il. Mais cela prenait trop de temps.

D’autres acquisitions à venir

Fort de ce constat, l’ensemblier a ouvert pour la première fois son capital l’été dernier et fait entrer le fonds Initiative & Finance "Tomorrow" accompagné du Crédit Agricole des Savoie. "Nous nous sommes associés avec des acteurs qui disposent de compétences en matière de croissance externe et qui nous permettent d’avoir les fonds pour mener à bien notre stratégie", détaille Pierre-André Payerne.

Car après le rachat d’Italproget, d’autres acquisitions devraient suivre. En Europe d’abord, avant de se tourner vers le grand export. Le dirigeant n’en dévoile pas davantage sur ces projets, dans un marché "très concurrentiel". L’objectif pour Aktid : continuer à se développer à la fois sur les segments de la collecte sélective, de la gestion des déchets des industriels et ceux du bâtiment. Un équilibre qui permet au groupe de connaître une "croissance pérenne, chaque année", selon le dirigeant.

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