67 % des routes de la région nécessitent des travaux d'entretien

67 % des routes de la région nécessitent des travaux d'entretien

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Suite à l'effondrement du pont Morandi à Gênes, en Italie, la Fédération régionale des travaux publics s'inquiète de l'état des infrastructures dans les Hauts-de-France. L'organisme avance que 67 % des routes nationales et autoroutes non-concédées nécessitent des travaux d'entretien. C'est également le cas pour 47 % des ponts gérés par la Direction interdépartementale des routes.

Dans les Hauts-de-France, 67 % des routes nationales et des autoroutes non-concédées nécessitent des travaux d'entretien — Photo : Pixabay

Après la récente tragédie survenue à Gênes, en Italie, le président de la Fédération régionale des travaux publics lance une alerte sur l'état des infrastructures régionales. Selon Bernard Duhamel, 67 % des routes nationales et autoroutes non-concédées nécessiteraient des travaux d'entretien.

Un recensement en cours

« La Fédération régionale des travaux publics finalise un document recensant l’ensemble des infrastructures et qui fournit, lorsqu’ils existent, les indicateurs sur leur qualité », annonce Bernard Duhamel. On y apprend que les Hauts-de-France comptent 67 767 kilomètres de routes, dont la valeur patrimoniale est estimée à 122 milliards d‘euros. Le réseau national routier des Hauts-de-France (routes nationales et autoroutes non-concédées) représente quant à lui 1 580 kilomètres, dont 67 % auraient besoin d'être entretenus.

La Fédération régionale des travaux publics Hauts-de-France avance un autre chiffre alarmant : sur les 1 138 ponts que compte le réseau géré par la Direction interdépartementale des routes (DIR), 47 % ont, eux aussi, besoin de travaux. Il s'agit pour 38 % d'entre eux d'entretien préventif, et pour 9 % de réparations nécessaires. « Or notre région tire toujours parti du réseau existant, notamment via les projets de logistique. Quelle sera notre attractivité si les infrastructures se dégradent ? Si des ponts sont condamnés ? Il est du devoir de la profession de rappeler que l’entretien des infrastructures est une absolue nécessité », interpelle Bernard Duhamel.