A la tête de Coiff’Idis, leader français de la distribution d’articles de coiffure en BtoB (260 salariés ; CA : 36 M€ en 2017), Pierre-Marie Hanquiez est aussi président du Medef Haute-Garonne. Il cite Alexandre Saubot, Geoffroy Roux de Bézieux, Patrick Martin et Frédéric Motte parmi ses quatre candidats possibles pour la présidence du Medef national. Qu'attend-il de ces élections ? « Le rôle du Medef, celui d’être le porte-voix des entreprises, ne doit pas changer, mais je vois trois enjeux importants à considérer pour l’avenir de notre organisation ».
Premier dossier brûlant qu’il souhaite voir sur la table du futur président : le paritarisme. « C’est pour moi une notion essentielle, qu’il ne faut pas abandonner, mais qui a urgemment besoin d’évoluer ». Sa deuxième priorité est l’organisation interne du Medef qui doit selon lui impliquer les entreprises plus directement, à travers les organisations territoriales.
L’intensification de la force d’influence du Medef est sa troisième attente : « Nous devons être toujours en première ligne pour défendre les entreprises. Ne pas perdre de vue les problèmes liés à la fiscalité, au coût du travail excessif, etc. Mais j’irai même au-delà, je pense que nous devons jouer un rôle de think tank capable de donner une vision entrepreneuriale sur des sujets comme l’intelligence artificielle, le financement de l’économie et bien d’autres. Il y a aujourd’hui de grandes questions sociétales et technologiques qui se posent. Le Medef doit se tenir en veille sur ces sujets. »