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Les services gagnants du Sophia Club Entreprises
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Les services gagnants du Sophia Club Entreprises

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Après avoir travaillé sur l'image et l'animation de la technopole azuréenne, Sophia Club Entreprises va renforcer cette année sa politique de services et son action de lobbying pour contribuer à la "redynamisation" de la technopole.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Deux cloches qui s’entrechoquent sans qu’aucun bruit ne vienne troubler l’assistance. Sur la scène de l’amphithéâtre de l’ADEME, comble ce jeudi 27 avril, Andrew Trapani a le sourire. Le directeur technique du centre d’activité Peintures et Revêtements de Dow n’est pas peu fier de l’effet produit par la technologie de réduction de bruit sur métal développée sur le site sophipolitain du nº2 mondial de la chimie. Qui compose, avec le data center d’Air France-KLM et la PME M2M Solution, le casting de choix présenté par Sophia Club Entreprises (SCE) lors de la cinquième édition du programme Sophia Success Stories.

Eclairer pour lier

Lancé en octobre 2015, « ce cycle de conférences vise à mettre en lumière les pépites qui ont fait et font de Sophia Antipolis la première technopole d’Europe », souligne Laurent Londeix, réélu pour la troisième année consécutive à la tête de l’association professionnelle. Autrement dit, favoriser la connaissance mutuelle des acteurs du territoire pour contribuer à son développement économique et technologique en facilitant l’émergence de liens, ces fameuses « relations inter-entreprises » devenues le fil rouge du SCE depuis sa mue, amorcée en 2014, suite au rapport des inspections générales ministérielles qui pointaient les failles - de la gouvernance à la promotion à l’international - de la technopole azuréenne.

Services mutualisés

Depuis, SCE s’est « repositionné, redimensionné et réorganisé » pour peser au sein du consortium de partenaires coordonné par le Symisa (Syndicat mixte d’aménagement de Sophia Antipolis). Au club, donc, l’animation « intra-muros », le lien social inter-établissement mais aussi les services mutualisés aux entreprises, « la marque principale du renouveau du club ». Car, avec l'élargissement des membres à 106 adhérents fin 2016, parmi lesquels des petites et moyennes entreprises qui jusqu'alors lui faisaient défaut, « SCE doit désormais montrer sa capacité à apporter du service au-delà du réseau », reprend le président. Ainsi, après s’être attaqué à la mobilité inter-entreprise avec le dispositif Sophia Talent Hub, l'idée est de porter cette année sur les fonts baptismaux deux nouveaux projets visant à « rendre le management opérationnel des établissements plus efficaces ». En l’occurrence, l’ouverture aux membres d’une centrale d’achat dédiée organisée autour d’une plateforme numérique privative et la création d’un service de conciergerie. « Nous investiguons également sur la problématique du retraitement de matière organique que la nouvelle réglementation élargit à des entreprises qui n'étaient jusqu'à présent pas concernées ». Tout en cherchant à « affiner » le Plan de déplacement inter-entreprise, notamment sur son volet transport collectif afin de déployer, par exemple, un système de navettes desservant les principaux centres de vie de Sophia Antipolis.

Réflexions stratégiques

Ce sujet - la mobilité - constitue l'un des principaux enjeux de la technopole d'hier, d'aujourd'hui et de demain, elle qui s'est fixée comme objectif de générer 10.000 emplois supplémentaires d’ici à 2030. Encore faut-il que les projets d'aménagement prennent en compte l'accessibilité. A cet égard, « nous voulons être l'aiguillon qui vient challenger la collectivité sur les grandes opérations immobilières en cours ou à venir », insiste Laurent Londeix qui a assisté avec « consternation » au bras de fer opposant cet hiver les élus sur l'emplacement d'une gare ferroviaire reliant Nice et Cannes sur Sophia Antipolis. « Cette année, nous entendons jouer un rôle plus important dans la redéfinition stratégique de la technopole en matière de transport, d'aide à l'innovation ou encore de repositionnement des activités ». Et ce, en profitant de la dynamique IDEX pour coordonner les différents acteurs institutionnels, académiques et économiques afin « d'accrocher certaines thématiques numériques sur lesquelles nous devons apparaître comme l'une des références mondiales ». Lesquelles ? « C'est encore en cours de définition mais nous espérons faire des annonces bientôt ».

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