La zone des Portes du Tarn donne la priorité aux industriels
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La zone des Portes du Tarn donne la priorité aux industriels

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Le parc d'activités situé à la frontière entre Tarn et Haute-Garonne a fixé l'objectif minimal de 18 emplois créés par hectare. Objectif, que les créations d'emploi accompagnent la croissance démographique du territoire.

Située à dix minutes de la rocade toulousaine, le parc d'activités Les Portes du Tarn entend attirer sur 200 hectares en priorité des projets industriels — Photo : Les Portes du Tarn

Dix ans après son lancement, le parc d’activités des Portes du Tarn, situé aux limites de Buzet et Saint-Sulpice, voit petit à petit les bâtiments émerger sur ses 200 hectares, dont 126 commercialisables. Après l’arrivée du siège et des activités d’embouteillage de Vinovalie début 2018, la nouvelle aire de services devrait voir le jour d’ici la fin de l’année. Le promoteur JMG Partners a lui été retenu pour la construction d’une plateforme de logistique industrielle à forte valeur ajoutée, emblématique des ambitions de la zone.

« Le premier objectif du projet est d’accompagner la forte croissance démographique du territoire par l’implantation d’entreprises : la création d’emplois doit limiter l’effet pendulaire avec Toulouse et éviter que la région ne devienne une zone dortoir », souligne Valérie Laumond, directrice générale des Portes du Tarn. Ce positionnement politique conditionne le profil des entreprises prospectées, avec une obligation minimale de création de 18 emplois à l’hectare - ce qui semble condamner les acteurs de la logistique. Un net avantage est donné à l’industrie, qui bénéficie d’un prix d’achat de 45 € / m2, contre 60 € pour les sociétés du tertiaire.

Entrer dans une démarche d’économie circulaire

Le projet se distingue aussi par son attention aux questions environnementales. À terme, le parc d’activités doit bénéficier d’une offre de transport incluant des liaisons en bus avec Toulouse et des navettes avec la gare TER toute proche, ainsi que des incitations au covoiturage. Un réseau de chaleur alimenté par une centrale cogénération doit alimenter les entreprises de la zone. « L’économie circulaire fait aussi partie du cahier des charges : l’ambition est de faire des déchets de certaines entreprises résidentes les ressources d’autres », indique Hubert Gallais, directeur de développement du parc. Un programme de recherche baptisé « Coprei », pour Conception d’un parc d’activités sur les principes de l’écologie industrielle, a notamment été lancé avec le soutien financier de l’Ademe.

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