Si l'utilisation de cette technologie n'est pas nouvelle, reconnaît Pierre Parent, le dirigeant de Biolog-id, l'innovation brevetée pour l'occasion consiste au fait « que l'on a adapté l'utilisation d'un portique RFID à la technologie Haute Fréquence ». Une spécificité qui permet une meilleure précision dans le tri des poches tout en traitant des volumes importants, ce qui restait jusqu'alors l'apanage de la Ultra Haute Fréquence. « Nous travaillons depuis longtemps avec le LFB à l'optimisation de leurs flux logistiques », explique Pierre Parent.
Réduire les risques d'erreur humaine
« Avant l'utilisation de la technologie RFID, les contrôles se faisaient à l'unité et à la main, poche par poche, grâce à l'utilisation d'un code-barres ». Désormais, le laboratoire peut s'affranchir de toute manipulation manuelle et ainsi réduire d'autant les risques d'erreur humaine. « C'est indéniablement un gage de sécurité ; on va bien au-delà de la seule efficacité de la gestion des flux ».
Un portique installé aux Ulis depuis l'été 2016
Installé sur le site des Ulis durant l'été 2016, le portique a depuis fait ses preuves. Une réussite que Biolog-id compte bien dupliquer prochainement auprès d'autres clients utilisateurs de poches de plasma. Au-delà, estime Pierre Parent, la technologie du portique RFID HF pourrait s'appliquer à d'autres produits nécessitant une réception de masse, telles les poches de sang.
