C'est l'aboutissement d'un projet porté à l'origine par l'ancien propriétaire des lieux, le groupe GlaxoSmithKline (GSK), qui a cédé le site de Notre-Dame de Bondeville (76) en mai 2014 à Aspen. En rachetant -pour près de 700 millions de Livres Sterling, selon les estimations de Reuters- les installations et le portefeuille (traitement des thromboses) du site, le spécialiste des génériques a hérité d'un projet qu'il a ensuite mené à bien : « il s'agit d'une ligne haute cadence qui dispose d'une capacité de remplissage de 36.000 seringues à l'heure », explique le directeur du site Jean-Charles Rousset (photo).
Des discussions ouvertes avec d'autres industriels de la pharmacie
Une nouvelle ligne destinée à accueillir la production de fraxiparine, notamment, mais qui pourrait aussi s'ouvrir à la production à façon pour le compte de tiers. « Nous travaillons déjà pour GSK », rappelle le Jean-Charles Rousset, « et nous sommes actuellement en discussions avec plusieurs autres grands groupes pharmaceutiques ».
Atteindre la barre des 215 millions d'unités produites d'ici 2018
Le site, qui dispose d'une capacité de production de 150 millions de seringues par an, espère atteindre à l'horizon 2018 la barre des 215 millions d'unités. Profitant de la présence fin octobre du P-dg et fondateur du groupe Stephen Bradley Saad, Aspen a procédé dans le même temps à la pose de la première pierre de son futur laboratoire de contrôle qualité. Un équipement qui va nécessiter un investissement de 6,5 millions d'euros. Montant intégré à l'enveloppe de 19 millions d'euros prévue pour 2015 et 2016.