Talents Tube est née à Vannes. Cette jeune entreprise entend dépoussiérer les recrutements autour d'une idée : « Dans un CV, il y a ce qu'a fait la personne mais pas qui elle est, ni ses envies, ni sa motivation. »
Le concept
Le constat sur la pertinence du CV et ses limites a donné l'idée à trois professionnels d'aller plus loin sur le sujet. C'est ainsi que Franck Delalande, créateur et directeur de Vénétis durant 20 ans, s'est rapproché de Lionel Buannic, dirigeant de la société audiovisuelle LBK et de Michel Morvant de l'agence web E-Declic. « Nous avons fait un premier test pour une personne avec un CV vidéo. Cela a été un succès alors qu'auparavant sa candidature n'avait pas retenu autant d'intérêt », atteste Franck Delalande. Puis le trio tente l'expérience avec trois autres profils avec des « parcours pas simples ». Là aussi des embauches ont suivi. « Nous misons sur les expériences des uns et des autres, moi en ressources humaines, Lionel Buannic pour la partie vidéo et Michel Morvant pour le web. »
Les débuts
Talents Tube s'est implantée à Vannes au sein de la pépinière du Prisme. Les trois entrepreneurs et un partenaire financier ont déjà recruté une personne en temps partagé pour s'occuper de la gestion, comptabilité et les finances. Talents Tube s'adresse désormais à la fois aux candidats mais aussi aux entreprises qui recrutent. « « Tout est gratuit pour le candidat. Pour l'entreprise, nous sommes à 590 euros, par mois et par annonce. » À elles de se présenter, de faire découvrir l'entreprise, le futur poste, l'environnement de travail... Bref, le recruteur doit aussi se vendre pour trouver des talents et les garder. Talents Tube se donne quelques mois pour établir une vidéothèque de CV et des offres vidéos. « Nous avons déjà de bons prospects. »
Les développements
Implantée à Vannes, la start-up ne se ferme aucun horizon bien au contraire. « Nous sommes ouverts sur le monde avec un esprit local. On peut se qualifier de " glocal ". Nous avons aussi une discussion pour l'ouverture de nouveaux bureaux à Nantes. » Le trio de dirigeants mise sur un équilibre financier assez rapide. « D'ici trois ans, nous devrions être à 3 millions d'euros de chiffre d'affaires. » D'autres projets sont avancés comme une levée de fonds, un portail web bilingue sous peu...
