Stage.Un outil de prérecrutement

Stage.Un outil de prérecrutement

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Bien mené, le stage n'apporte pas que de la matière grise neuve à l'entreprise. Il permet aussi de tester un nouveau collaborateur potentiel.
— Photo : Le Journal des Entreprises

Lors de leur formation, nombreux sont les étudiants à devoir faire un stage en entreprise. L'idée est de leur fournir une approche du monde du travail, mais également d'apporter à l'entreprise des compétences neuves Le stage reste le dispositif le plus utilisé par les entrepreneurs car il est l'un des plus accessibles et des moins chers. Le stage dure 2 semaines au minimum et ne peut dépasser six mois.




Quel bénéfice ?

Le stagiaire peut apporter des compétences inédites à l'entreprise dans le cadre de missions ponctuelles. Pour l'entrepreneur ce peut-être une possibilité de tester un étudiant à moindre coût pour une potentielle embauche ensuite. Enfin, cette collaboration permet d'établir un premier lien avec l'université ou d'autres établissements d'enseignement supérieur et peut servir de passerelle avec les enseignants chercheurs et la recherche.




Quelle contrainte ?

Le stage est saisonnier. Cela signifie qu'un entrepreneur qui décidera de prendre un jeune en stage devra s'adapter aux rythmes scolaires. De fait, la mise en place de la convention de stage doit être réalisée en amont, soit de trois à six mois auparavant. Par ailleurs, le dirigeant devra signer une convention de stage et faire une évaluation de l'étudiant.










Quel coût ?

Le stagiaire doit être rémunéré 436,05€ bruts par mois au minimum, si la durée du stage est supérieure à deux mois et inférieure à six mois. Si l'employeur veut indemniser son stagiaire davantage, il paiera des charges à partir des 436,05€/mois. Par exemple, si une entreprise propose 500€/mois à l'étudiant, elle paiera des cotisations sur 63,95€/mois (500,00€ - 436,05€).