La CGPME des Bouches-du-Rhône a dévoilé le nom de son nouveau président le mois dernier, à l'occasion de sa grand-messe, Entrepreneur 13. Il s'agit de Pierre Allary, P-dg de la société Multi Restauration Méditerranée. Une entreprise de 140 salariés, qui a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de 8M€, sur le secteur de la restauration collective. «J'ai repris la société il y a cinq ans avec mon épouse, rappelle-t-il. Depuis, nous avons doublé notre chiffre d'affaires». Au-delà des résultats, la PME est engagée depuis plusieurs années dans une démarche active de Responsabilité sociale des entreprises (RSE), qui lui a permis de remporter en 2008 le prix ?Coup de coeur? des Trophées RSE Paca. Une philosophie dont le dirigeant souhaite aujourd'hui faire bénéficier la CGPME. «Je veux que nous nous investissions sur ces sujets, que l'on fasse émerger une réelle réflexion concernant le développement durable, car, à mon sens, ce sont les PME qui sont, au quotidien, au coeur de ces questions-là, confie-t-il. Il est nécessaire d'intégrer ces paramètres à nos actions, afin de pérenniser nos emplois et nos entreprises. Cela fait partie de la responsabilité qui est la nôtre vis-à-vis de notre territoire».
Une «cohérence patronale»
Ce nouveau mandat, que le chef d'entreprise entame aux côtés d'un bureau renouvelé, Pierre Allary l'appréhende avec optimisme. «Le CGPME 13 bénéficie de fondations solides, estime le représentant patronal. Il nous faut désormais construire les différents étages qui nous permettront de faire rayonner encore davantage nos actions auprès de notre environnement de proximité. Nous devons par ailleurs continuer à fédérer les chefs d'entreprises locaux, dans un souci de cohérence patronale». Cette «cohérence», le nouvel homme fort de la CGPME départementale entend la tisser avec l'Union pour les entreprises des Bouches-du-Rhône (UPE 13), avec qui l'organisation a tout dernièrement fait liste commune à l'occasion des élections à la Chambre de commerce et d'industrie Marseille Provence. «Mais il ne s'agit pas d'une allégeance, bien sûr, précise-t-il. La CGPME défend les valeurs de l'entrepreneur patrimonial, tandis que le Medef défend l'entreprise en général. Nos conceptions sont différentes, mais nous pouvons nous retrouver sur certains dossiers. Il n'y a pas de sujet tabou
».
