Pour répondre aux besoins de garde d’enfants, My Little Crèche a ouvert deux micro-crèches au Mans et à Yvre-l’Évêque, en septembre 2022 pour la première et janvier 2023 pour la seconde. Des structures où sont accueillis 12 bambins par des professionnels de la petite enfance. "Nous prévoyons d’en ouvrir deux autres au Mans, précise Marie Baglione, fondatrice de My Little Crèche, une en novembre prochain et l’autre début 2024. Dans notre plan de développement, nous envisageons huit implantations dans les quatre ans. Les besoins sont très importants, entre autres dans les petites villes, et nous pourrions en monter plus. J’ai rencontré plusieurs maires de communes de 2 000 à 6 000 habitants qui sont intéressés par le concept."
De Paris au Mans
Dans chaque structure, My Little Crèche emploie 4,5 personnes en équivalent temps plein : quatre professionnels de la petite enfance à temps plein et une directrice pour deux établissements, auxquels s’ajoute une technicienne de surface à temps partiel. "La masse salariale est le poste budgétaire le plus important, confie Marie Baglione, et nous allons au-delà de ce qu’exige la loi en termes de présence d’adultes dans les micro-crèches. Nous sommes aussi un peu au-dessus des salaires pratiqués et nous proposons aussi plusieurs avantages."
L’idée du développement de micro-crèches est née à Paris, où Marie Baglione a créé en 2015 Claudine Petite Maman, un service qui met en relation des parents et des baby-sitters, puis My Little Concierge, qui propose aux touristes étrangers un système de garde d’enfants dans les hôtels. "Nous travaillons avec beaucoup d’établissements parisiens dont les concierges sont nos prescripteurs auprès des clients et l’activité fonctionne bien, ajoute Marie Baglione. Nous envisageons aussi de développer le concept ailleurs, en France dans des stations de bord de mer ou en montagne, voire à l’étranger."
Investisseurs et auto-financement
Le développement de My Little Concierge a permis le lancement de My Little Crèche. Chaque micro-crèche est actuellement une société indépendante et une holding est en cours de création. "Il faut au minimum 130 000 euros pour monter un projet, indique-t-elle, mais cela peut monter jusqu’à 250 000 euros. Cela dépend du montant des travaux à réaliser pour que l’aménagement des locaux que nous louons réponde aux normes exigées. Nous avons également fait le choix de travailler avec Mathou, un fabricant de meubles français spécialisé. Pour l’ouverture des deux prochaines structures au Mans, des investisseurs sont intéressés. Pour les suivantes, nous devrions continuer d’avancer en autofinancement." Tout en se rapprochant d’investisseurs et en levant des fonds, la dirigeante souhaite en effet garder la mainmise sur le projet. "Cela dépendra des opportunités", confie-t-elle. Après les deux prochaines ouvertures prévues en fin d’année et début 2024, Marie Baglione veut étendre My Little Crèche au-delà de la Sarthe, en particulier en Ille-et-Vilaine, dont elle est originaire et à Paris, où elle a lancé ses autres activités et où les besoins sont importants.
