La filière viande bovine de Terrena devient Elivia
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La filière viande bovine de Terrena devient Elivia

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Terrena viande et Soviba changent d'identité et s'appellent désormais Elivia. Le groupe Terrena a engagé un programme d'investissement de 60M€ pour asseoir sa position de numéro2 français de la viande bovine.

— Photo : Elivia

Depuis le 1erjanvier, Terrena viande, Soviba et Scabev, les différentes entités de la filière viande bovine de Terrena, ont été regroupées sous la dénomination Elivia. Une structure de management unifiée a été mise en place et l'activité commerciale est organisée autour de quatre réseaux: viande prête à découper, commerce traditionnel, produits élaborés et export.

Devenir une référence sur la haute valeur ajoutée

Cette nouvelle identité s'accompagne d'une évolution stratégique de la filiale viande bovine et porcine du groupe coopératif d'Ancenis (44), qui regroupe 5.000 éleveurs et 14 outils industriels. «Elivia veut devenir la référence des viandes à haute valeur ajoutée en termes de sécurité alimentaire et de qualité nutritionnelle, explique Philippe Martineau, président l'Elivia. L'objectif est de passer, en 5 ans, de 7 à 25% de la production en cahiers des charges de qualité (marques, labels rouges, appellations d'origine contrôlée, viandes bio...)»

100 boucheries d'ici 2010

«Symbole» de cette stratégie: la marque d'Anvial. Reconfigurée début novembre, elle est destinée à proposer une offre multiviande sur l'ensemble du réseau des boucheries traditionnelles. Dans l'Ouest, 150 éleveurs référencés travaillent sur un cahier des charges précis, et notamment sur l'aspect nutritionnel. Testée depuis deux ans pour le boeuf, la démarche s'étend à l'agneau, le porc, le veau et, à terme, la volaille. L'objectif du groupe «est d'implanter la marque dans 100 boucheries d'ici à la fin du premier trimestre 2010».




Développement sur le marché européen

Numéro deux de la viande bovine au niveau national, derrière le Finistérien Bigard-Socopa, Elivia veut «renforcer sa position sur le marché français et commencer à envisager une croissance européenne», indique Francis Ambroise, directeur général. Pour mener à bien ses ambitions, le groupe a annoncé un programme d'investissement de 60M€ dans les cinq ans à venir, destiné notamment à la modernisation de ses outils. En 2009, 6M€ ont déjà été investis dans la refonte de la chaîne d'abattage du site du Lion-d'Angers.

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