Plus de deux ans et demi de tractations... « Ca a été très long, mais nous y sommes arrivés », sourit Guy Mathiolon, P-dg et actionnaire à 80 % du groupe Serfim (CA : 240 millions d’euros – 1.700 salariés). Et l’homme, par ailleurs président du club lyonnais LOU Rugby groupe, d’annoncer l’acquisition de deux entreprises, les société Bentin, installée à Aulnay-sous-Bois (93) et spécialisée dans les métiers de l’énergie, ainsi que la PME industrielle familiale Caratelli, basée à Crolles (38), positionnée en particulier sur les métiers d’unité de production et sur la radioprotection. Pour cette dernière, son actuel président Bruno Caratelli rejoindra dans quelques mois le département international de la holding du groupe Serfim. « Ces rachats vont favoriser les synergies au sein de groupe », analyse Guy Mathiolon.
Renforcer sa présence en Île-de-France
Le rachat de Bentin permet également au groupe lyonnais de renforcer sa présence en Ile-de-France, « là où se concentre 50 % de l’activité travaux publics en France », rappelle Marie-Laurence Cabrol, responsable de Serfim dans la région parisienne. « Grâce au rachat Bentin, le CA cumulé du groupe en Ile-de-France se situe entre 46 et 50 millions d’euros. ». Une dynamique forte alors que se lance le projet du Grand Paris, lequel devrait générer, rappelle Marie-Laurence Cabrol, « 100 à 200 milliards d’euros de retombées économiques d’ici à 2030. Nous espérons en profiter ». Ces acquisitions des sociétés Bentin et Caratelli sont entièrement financées par emprunt bancaire sur une durée de sept ans, précise la direction du groupe lyonnais.
