Sur l'inclusion numérique
"On a choisi Saint-Etienne pour faire la restitution nationale de la stratégie d'inclusion numérique que l'on a lancé. On l'a fait à Saint-Etienne parce que la ville et le département ont fait depuis longtemps un vrai travail pour animer la communauté de la médiation numérique (...) Saint-Etienne est vue comme une ville modèle qui a mis en place beaucoup de dispositifs. Est-ce que c'est assez ? Ce n'est jamais assez ! On parle quand même d'un Français sur cinq qui ne sait pas utiliser le numérique. Et ce poids ne peut pas être porté par une seule ville ou un département. C'est une démarche collective où toutes les collectivités, l'Etat, les opérateurs sociaux et les acteurs privés doivent se mobiliser. Mais oui, Saint-Etienne est plutôt bien partie (...) L'objectif est d'avoir d'ici à 2020 un bon débit pour tous et partout en France, et d'ici 2022 le très haut débit partout. La Loire et la région entière sont plutôt bien parties, avec une volonté d'accélération. Les objectifs seront tenus. Maintenant l'enjeu, c'est la fibre optique partout. C'est l'objectif européen de 2025."
« Saint-Etienne a tout dès aujourd'hui pour attirer ceux qui veulent transformer le monde. »
Sur la capacité d'innovation de Saint-Etienne
"Je ne connaissais pas à ce point l'engagement technologique et d'innovation de la ville de Saint-Etienne. J'ai été impressionné par la communauté étudiante, la communauté d'innovation et par le niveau des entreprises qui sont là, leur taille et leur impact. Saint-Etienne a tout pour attirer ceux qui veulent transformer le monde. Il y a toutes les infrastructures numériques, d'enseignement, de recherche et d'inclusion pour qu'il y ait encore plus de personnes à s'installer et à investir à Saint-Etienne pour créer encore plus d'innovation et d'emplois".
Sur la dynamique d'investissement et la formation
"Ici vous avez une Région, une Métropole et des acteurs départementaux qui accompagnent les entreprises sur le préfinancement. Mais ce qui est intéressant, c'est qu'il y a un marché privé du financement qui investit dans les boîtes qui sont à Saint-Etienne. On est dans un cercle extrêmement vertueux. Maintenant, il faut que l'on forme encore plus de gens. On manque de compétences partout en France. Il manque 50 000 à 100 000 diplômés du numérique, des gens que l'on n'arrive pas à recruter et pourtant dont les entreprises ont besoin. C'est le rôle de l'Etat de favoriser de nouvelles places dans ces formations."
