Le groupe informatique VFLIT (Vous faciliter l’IT), installé à Saint-Sébastien-sur-Loire, près de Nantes, a réalisé en 2022 un chiffre d’affaires de 32 millions d’euros, en croissance de 6 %, avec 250 collaborateurs. L’entreprise dirigée par Dave Lecomte, président et Jean-Emmanuel Urien, directeur général, a pour ambition de le porter à 50 millions d’euros à fin 2025, avec une étape à 35 millions d’euros en 2023.
Pour atteindre cet objectif, le groupe va adopter une nouvelle organisation. Celle-ci était jusqu’à présent articulée autour de ses six sociétés : OMR Infogérance, Dactyl Infogérance, Medis, Siren, CTV et Espace Com, racheté en 2022. VFLIT veut désormais se restructurer à travers ses quatre grands métiers : l’infogérance qui intègre la cybersécurité, activité lancée par le groupe en 2021 ; la sûreté (vidéo protection urbaine, vidéosurveillance des entreprises, solutions de contrôle d’accès ou de détection incendie, systèmes d’alarme) ; la gestion et les télécoms.
La croissance pour absorber les coûts
"Nous souhaitons apporter par là une plus grande visibilité et une meilleure lisibilité à nos activités. Cette orientation a également pour but de répondre à notre objectif de développement qui est d’atteindre les 50 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici la fin d’année 2025. Nous pourrons bien entendu alimenter ce cap par de la croissance organique mais aussi par de nouvelles opérations de croissance externe. Ce nouveau schéma d’organisation devrait d’ailleurs nous permettre de mieux intégrer les futures sociétés qui rejoindront le groupe", explique Dave Lecomte. Cette croissance est nécessaire pour absorber le surplus de charges occasionnées par la conjoncture économique, notamment la hausse des coûts énergétiques et de la masse salariale du fait de l’inflation.
Stratégie RSE
VFLIT va également structurer ses actions RSE en une véritable stratégie RSE dans un secteur à forte empreinte carbone. Pour proposer à ses clients des alternatives plus respectueuses de l’environnement, le groupe veut être en mesure de mesurer l’impact de ses produits et solutions, en s’appuyant sur un référentiel cohérent. "Nous souhaitons notamment devenir un acteur du marché de la seconde main et de l’éco-recyclé sur lequel il y a de plus en plus de besoins, d’attentes et de capacités parce que la filière s’organise", évoque Dave Lecomte. Pour accompagner cette évolution, le groupe a prévu de recruter un référent RSE.
