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STI Biotechnologie veut vendre ses probiotiques en Amérique du Sud
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STI Biotechnologie veut vendre ses probiotiques en Amérique du Sud

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La PME bretillienne STI Biotechnologie, spécialisée dans les probiotiques à destination animale et environnementale, en fort développement à l’export, projette de pénétrer le territoire sud-américain.

STI Biotechnologie, basé à Fougères, veut augmenter son chiffre d'affaires à l'export. L'entreprise s'attaque au marché sud-américain — Photo : © STI Biotechnologie

Après l’Europe et les pays d’Asie, STI Biotechnologie (10 salariés, 4 M€ de CA en 2019), entreprise de Maen Roch, près de Fougères (Ille-et-Vilaine) spécialisée dans la fabrication de solutions à base de ferments lactiques à destination animale et environnementale, poursuit son développement à l’international. L’entreprise annonce son déploiement en Amérique du Sud, avec l’intention de développer sa marque dans des pays à « fort potentiel », à savoir le Mexique, l’Équateur et la Colombie. « Pour le développement des clients, l’Amérique du Sud est un nouveau monde », commente Daniel Robert, le directeur commercial et cofondateur de l’entreprise en 2007 aux côtés de Léandre Barotin.

De 0 à 35 % des ventes réalisées à l'export

« Au Mexique, nous avons élaboré des premières prises de contact en nous rendant là-bas avec l’aide de la CCI Ouest et de Business France. Des premiers contrats de distribution ont été mis en place. En Colombie et en Équateur, nous allons cibler en priorité les exploitations de porc et de volailles mais aussi l’aquaculture. » Un technico-commercial export vient également d’être recruté à Fougères, qui va aider l’entreprise à pousser son avantage à l’export. Celui-ci est déjà significatif : « Il y a cinq ans, on était à zéro. Aujourd’hui, cela représente 35 % du chiffre d'affaires global de STI Biotechnologie », souligne Daniel Robert.

Une alternative aux antibiotiques

Grâce à une amélioration continue des produits issus de ses recherches, STI Biotechnologie contribue à répondre à de nouvelles pratiques de production centrées sur l’agro-environnement (aide à l’assainissement des sols) ou le bien-être animal, qui lui vaut de se renforcer « durablement » au niveau mondial. « Il y a des marchés importants sur la démédicalisation des élevages. Dans le monde entier, on parle de retirer les antibiotiques. Nous apportons des alternatives à cela », souligne Daniel Robert. Grâce à un savoir-faire intégralement maîtrisé – elle a l’exclusivité du développement de ses souches bactériennes –, l’entreprise fougeraise, déjà en croissance de 20 % sur un an, prévoit d’atteindre les 5 M€ de chiffre d'affaires à la fin de l’exercice 2020.

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