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Le bailleur Neotoa innove avec les entreprises
Rennes # Immobilier # Innovation

Le bailleur Neotoa innove avec les entreprises

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Grâce à une chaire de la Fondation Rennes 1, le bailleur social d'Ille-et-Vilaine Neotoa innove en proposant une « pièce à la demande ». Issue d'une recherche de haut niveau, et équipée de domotique, elle permet d'expérimenter une façon inédite et intelligente d'habiter. Visite guidée.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Issue d'une recherche académique de haut niveau, la « Pièce à la demande » va être expérimentée pendant un an dans un nouvel immeuble d'habitation géré par le bailleur social rennais Neotoa. Grâce à la chaire « Habitat intelligent et innovation » de la Fondation Rennes 1, cette pièce a été pensée pour innover en matière d'habitat pour demain. La « pièce à la demande » est ainsi équipée de domotique et elle offre une façon inédite et intelligente d'user d'une pièce de son logement. En partenariat, les entreprises Neotoa, Cardinal Edifice, Veolia, avec Rennes Métropole et la CCI Rennes, ont imaginé une pièce commune à deux appartements, accessible à l'un, à l'autre ou aux deux en même temps pour créer un lien social. « En fonction de l'appartement qui utilise la pièce, les préférences sont enclenchées automatiquement en entrant : température, lumière, informatique..., explique Michele Dominici, titulaire de la chaire. Pour cela, nous avons installé des ampoules connectées, par exemple, mais aussi des capteurs et des interrupteurs sans fil fournis gracieusement par l'entreprise de domotique Delta Dore ».

Des enjeux pour le logement de demain

Cette expérimentation veut répondre concrètement à des enjeux fondamentaux pour l'avenir, parmi lesquels la pénurie de ressources (foncières ou énergétiques), le vieillissement de la population ou encore les difficultés des ménages pour se loger. La pièce pourra ainsi être utiliser une fois pour recevoir des amis, l'autre pour coucher la famille de passage, ou une autre fois encore pour partager un événement entre voisins... En tous les cas, les acteurs du projets espèrent « que les locataires vont s'approprier ce lieu, et que ce concept puisse se développer sur tout le territoire national, voire au-delà », souligne Sophie Langouët-Prigent, vice-présidente de la Fondation Rennes 1. « Cette expérience nous ouvre des horizons que l'on n'imaginait même pas », se réjouit pour sa part Yves Cardinal, de l'entreprise de construction Cardinal Edifice.

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