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Cooper Standard : Vendre ou non la Barre Thomas
Rennes # Industrie

Cooper Standard : Vendre ou non la Barre Thomas

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Automobile Les difficultés du secteur automobile rejaillissent sur les sous-traitants. À Rennes, Cooper Standard France en fait les frais : le site de 900 emplois est menacé.
— Photo : Le Journal des Entreprises

Quid de l'avenir de Cooper Standard et de ses 900 emplois à Rennes ? Il semble bien compromis du fait de la crise automobile en France. Le mois dernier, la direction a présenté ses plans au comité central d'entreprise pour son usine rennaise historique, spécialisée dans les joints d'étanchéité.




Trois scénarios

Le pire scénario avancé pour Rennes serait la fermeture pure et simple du site, à l'horizon 2015... La vente des 25 hectares de cette usine emblématique de Rennes, la fameuse Barre Thomas au demeurant bien placée en bordure de rocade, permettrait de dégager 20 à 30 millions d'euros pour réinvestir sur un nouveau pôle regroupant toutes les activités d'étanchéité en France de Cooper Standard. On parle des communes de Betton, Bourgbarré, Châteaubourg... Les salariés avancent, quant à eux, les immenses surfaces libérées par PSA à La Janais. Une proximité de filière logique à leurs yeux pour le sous-traitant Cooper Standard.




Quel avenir pour Vitré ?

Un deuxième scénario favoriserait le site que Cooper Standard France possède également en Ille-et-Vilaine, à Vitré, qui porte 700 emplois. Il concentrerait alors toutes les attentions et surtout les productions étanchéité, qui seraient aussi déployées en Pologne, à Czestochowa (650 salariés à ce jour là-bas). Troisième scénario possible : tout concentrer sur Rennes en y transférant les productions de Vitré et de Lillebonne (76) et ses 90 salariés, qui fermeraient alors. Impensable dans le pays de Vitré qui grince déjà des dents ! La direction se positionnera au mois de juin. Son objectif : limiter la casse sociale, sans licenciement. D'ici là, de nouveaux scénarios peuvent s'écrire.



G.B.

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