Le Tribunal Administratif s’est prononcé le 14 octobre dans le dossier de la friche Saint-Sauveur, qui oppose la Ville et la Mel à des associations de défense de l’environnement. Après trois ans de bras de fer et de blocage autour de ce projet de construction de 2 500 logements et d’une piscine olympique sur une friche urbaine de 23 ha, le Tribunal a suivi l’avis du rapporteur public. Lequel pointe, avant tout, des défauts de procédure, et des études insuffisantes, sur l’impact du projet sur la qualité de l’air, et la fragilisation des nappes phréatiques par le creusement d’une fosse de plongée de 40 mètres. Pour l’heure, chacune des deux parties a publié des communiqués triomphants, les associations voyant déjà le projet ajourné. La Mairie, quant à elle, estime son projet validé sur le fond par ce délibéré, et notamment, sur sa valeur d’intérêt général. Reste à voir ce que les nouvelles enquêtes publiques, qu’il va falloir mener autour d’un projet qui a désormais plus de dix ans, vont traduire des aspirations actuelles des Lillois.
