Pas-de-Calais
[BFM Grand Lille / Le JDE] Tea Together : « C'est une bonne nouvelle d'avoir enfin un accord pour le Brexit »
Pas-de-Calais # Agroalimentaire # International

[BFM Grand Lille / Le JDE] Tea Together : « C'est une bonne nouvelle d'avoir enfin un accord pour le Brexit »

Eli Gifford, dirigeant du fabricant de confitures haut de gamme Tea Together au Touquet, répond aux questions d'Elodie Soury-Lavergne (Le Journal des Entreprises Hauts-de-France) et de Marie Dufour (BFM Grand Lille / Grand Littoral) dans l'émission "Hauts-de-France Business" du 5 janvier 2021.

— Photo : Capture d'écran BFM Grand Lille / Grand Littoral

Voté en juin 2016, le Brexit aura donné lieu à quatre ans d’incertitude, avant la sortie effective du Royaume-Uni de l’Union européenne, avec un accord signé in extremis, le 24 décembre 2020. Ce dernier permet notamment une exonération des droits de douane pour les échanges commerciaux, sous certaines conditions. Un soulagement pour les 8 000 entreprises des Hauts-de-France qui commercent régulièrement avec ce pays voisin, dont Tea Together, basée au Touquet (Pas-de-Calais). Cette société, qui emploie 9 salariés, produit de manière artisanale des confitures pour des palaces, un peu partout dans le monde. "C’est une bonne nouvelle d’avoir enfin un accord et de la clarté sur la façon dont on va travailler avec le Royaume-Uni", souligne Eli Gifford, le dirigeant.

Tea Together réalise environ un tiers de son chiffre d’affaires avec ce pays voisin. Un chiffre d’affaires qui s’élève en 2020 à 800 000 euros, contre un objectif initial d’1,5 million d’euros. En 2019, l’entreprise réalisait 1,2 million d’euros réalisés en 2019. Elle a depuis subi une double peine : celle du Brexit et de la crise sanitaire du coronavirus. Mais le dirigeant reste optimiste. Le plus important, en attendant une reprise de l’hôtellerie, "c’est de conserver la relation avec les clients". S'il continue de travailler avec le Royaume-Uni, Tea Together reste à la recherche de nouvelles destinations. La PME diversifie également ses marchés, depuis 2019, vers les supermarchés, les épiceries fines et magasins bio, ce qui lui permettra d’être à terme moins dépendant de l’hôtellerie.

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