Strasbourg : La société biopharmaceutique PeptiMimesis lève 1,2 M€
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Strasbourg : La société biopharmaceutique PeptiMimesis lève 1,2 M€

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Le fonds d’amorçage interrégional Cap Innov’Est injecte 1,2 million d’euros dans la société biopharmaceutique PeptiMimesis, basée à Strasbourg.
— Photo : Le Journal des Entreprises

PeptiMimesis travaille sur une innovation de rupture fondée sur le développement de peptides thérapeutiques transmembranaires. En synthèse, ces nouvelles molécules visent à bloquer le développement des cancers. L’entreprise strasbourgeoise vient de finaliser une première levée de fonds auprès du fonds d’amorçage interrégional Cap Innov’Est, pour un montant de 1,2 million d’euros. Il va lui permettre d’exploiter tout le potentiel de la plateforme technologique qu’elle a mise au point, afin d’identifier ces nouvelles générations de peptides thérapeutiques.

« Nous sommes ouverts à la venue d’autres investisseurs pour compléter ce premier tour et accélérer ainsi le développement de cette approche thérapeutique innovante », annonce Marjorie Sidhoum, présidente de la société qui emploie actuellement une personne et envisage de recruter un second salarié d’ici à un an.

Des besoins financiers importants

« A deux ans, l’identification des premiers candidats précliniques nécessitera un investissement global de 3 à 4 millions d’euros, incluant des fonds non-dilutifs tels que Bpifrance ou le Crédit impôt recherche. A cinq ans, c’est un total de 13 millions d’euros qui permettront d’atteindre deux phases cliniques I/II et le développement des autres programmes en préclinique et en recherche », précise l’entreprise. La mise sur le marché de molécules thérapeutiques nécessitera environ 10 ans, mais elle prévoit les premiers essais de ses peptides chez l’homme à l’horizon de 2019.

La création de Peptimimesis - , spin-off du laboratoire alsacien MN3T - en 2015, a été soutenue par la SATT Conectus Alsace et le laboratoire de recherche moléculaire strasbourgeois Domain Therapeutics (CA 2014 : 2,9M€ ; 28 personnes), dont un de ses salariés a porté le projet aux côtés d’autres scientifiques. L’entreprise travaille toujours en étroite collaboration avec ces différents acteurs.

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