« Le plus dur, c’est le lancement. Désormais la pompe est amorcée et le fonds est fait pour durer. Pour de futurs mécènes, il faut rappeler que, si l’impôt est récurrent, l’économie d’impôt peut aussi le devenir », lance Jean-Paul Legendre, membre du CA du fonds Nominoë du CHU de Rennes.
Objectif : 10 millions d'euros
L’ambition est d’atteindre, à terme, la barre des 10 M€ et, pourquoi pas, plusieurs centaines de mécènes pour accompagner des projets « concrets » dans le domaine de la santé. « On peut être présent à des étapes où les besoins sont précieux mais pas forcément les plus coûteux », poursuit Alain Le Roch, représentant les fonds Kreizig et FairWest. « On veut voir des résultats rapidement, faire du concret à court terme pour les patients, lance Véronique Anatole-Touzet, directrice générale du CHU et nouvelle présidente de Nominoë, ayant succédé à André Fritz. Désormais le fonds essaime. On a des projets plein les cartons. » Se définissant, de fait, comme un « do tank », le fonds a lancé deux grands projets : la rénovation des maisons des familles et la création en 2016 de la Biobanque (ouverture à l’automne 2016). Des Rencontres Nominoë vont également être lancées. La première se tiendra le 19 novembre prochain au Centre culinaire contemporain de Rennes, avec thème de débat « alimentation et santé. »
