Lille Métropole devient Métropole Européenne de Lille

Lille Métropole devient Métropole Européenne de Lille

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Au 1er janvier 2015, Lille Métropole devient Métropole Européenne de Lille. Un changement de nom qui intervient dans le cadre de la loi MAPAM, la loi du 27 janvier 2014 de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles. Damien Castelain, le président de Lille Métropole Communauté urbaine, parle dorénavant d'un couple Région-Métropole.
— Photo : Le Journal des Entreprises

Dans un discours au conseil communautaire, Damien Castelain s'est exprimé ainsi sur le sujet : "Le paysage institutionnel français sera sensiblement modifié par la création de neuf métropoles de droit commun, Bordeaux, Grenoble, Nantes, Nice, Rennes, Rouen, Toulouse, Strasbourg et bien évidemment Lille. Ces 9 métropoles viendront s’ajouter aux métropoles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence qui bénéficient, quant à elles, de statuts spécifiques. La métropolisation a pour objectif de donner à notre agglomération les moyens de s’affirmer sur la scène européenne dans un esprit de cohésion, de proximité et de solidarité au service des habitants de nos 85 communes".

La refonte du statut de métropole entraînera des modifications dans les attributions sur le territoire. En matière de tourisme, la métropolisation "permettra de donner plus de visibilité, de cohérence et de rayonnement". En ce qui concerne l'énergie, la Métropole Européenne de Lille devient, au 1er janvier, compétente en matière de concession de distribution publique d’électricité et de gaz, création, aménagement, entretien et gestion des réseaux de chaleur ou de froid urbains, création et entretien des infrastructures de charge nécessaires à l’usage des véhicules électriques ou hybrides rechargeables. "Ces nouvelles compétences permettront à notre Métropole de conduire une politique énergétique ambitieuse pour l’ensemble des acteurs et de mettre en synergie nos différentes politiques en matière de logement, d’habitat, de mobilité surtout", conclut Damien Castelain.