François Soulmagnon (Afep) : « Dirigeants de PME, venez rencontrer les grands patrons français »
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François Soulmagnon directeur général de l’Afep François Soulmagnon (Afep) : « Dirigeants de PME, venez rencontrer les grands patrons français »

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Envie d’un tête-à-tête avec un dirigeant de l’un des plus grands groupes français ? De quelques minutes en privé avec les n°1 de Total, Valeo, Airbus ou encore Carrefour ? Inscrivez-vous au Top, un speed dating réservé aux dirigeants de PME qui permet de rencontrer une quarantaine de grands patrons français. Explications de François Soulmagnon, directeur général de l’Afep, l’association à l’origine de cet événement qui a lieu en février à Paris.

Ouverture du carnet d'adresses, mise en relation commerciale, aide à l'export, conseil stratégique : les retombées du Top, un speed dating entre grands patrons et dirigeants de PME, sont très concrètes, assure François Soulmagnon, DG de l'Afep, à l'initiative de cet événement. — Photo : cyril Bruneau

Le Journal des Entreprises : Pourquoi organiser un speed dating, réunissant patrons de PME et patrons de grands groupes ?

François Soulmagnon : Faciliter le dialogue entre les PME et les grands groupes, c’est une idée de Laurent Burelle, le président de l’Afep (une association qui réunit 120 grandes entreprises françaises, NDLR) et PDG de Plastic Omnium. En renforçant les liens, on arrive bien souvent à trouver des solutions pragmatiques qui permettent de développer l’économie française. Les grandes entreprises ont envie d’aider les plus petites à grandir. Pour cela, les patrons de grands groupes vont donner ce qu’ils ont de plus précieux : leur temps.

L’an passé, 350 dirigeants de toute la France ont rencontré 40 grands patrons lors de 800 entretiens privés de sept minutes. En 2019, nous organisons une deuxième édition, le samedi 9 février à Paris. Nous attendons cette fois 400 dirigeants de PME.

Sur quels critères sélectionnez-vous les dirigeants de PME ?

F. S. : L’année dernière, nous avons reçu 600 dossiers de dirigeants de PME. Nous en avons retenu 400. Il n’y a pas vraiment de sélection, l’idée est surtout d’éviter de faire venir des auto-entrepreneurs et des entreprises qui sont au bord du dépôt de bilan. L’an passé, 13 % des entreprises qui ont participé au Top avaient moins de 10 salariés, la même proportion plus de 250. La majeure partie était donc des PME. De tous les secteurs d’activité.

Comment se déroule l’inscription ?

F. S. : L’inscription est gratuite et se passe en ligne. Pour gagner du temps, on demande au dirigeant de PME un rapide descriptif de son entreprise, qui il aimerait rencontrer et pourquoi.

« L’an passé, la moitié des rencontres portaient sur le développement de la relation commerciale. »

Justement, qu’est-ce que vient chercher un patron de PME. Du business ?

F. S. : Oui, le but de l’événement, c’est quand même de créer du business. L’an passé, la moitié des rencontres portaient sur le développement de la relation commerciale et la mise en relation. A la suite de l’événement, la PME Aria Technologies a ainsi développé une innovation avec Valeo qui a été présentée au dernier Salon de l’automobile. L’entreprise toulousaine Ludilabel s’est de son côté ouvert le marché des maisons de retraite, après sa participation au Top. D’autres ont obtenu un appui pour se développer à l’international. Les retombées sont donc très concrètes pour les PME. D’autres encore sont venus chercher du conseil – je pense notamment à une dirigeante bretonne qui a été coachée pendant plusieurs mois par l’équipe de direction d’un grand groupe.

Car la relation entre les PME et les grands groupes ne s’arrête pas sitôt la journée de speed dating terminée ?

F. S. : Non, les grands groupes s’engagent à poursuivre la relation. Et cet engagement a été tenu : 80 % des PME qui ont participé à la première édition du Top nous disent avoir été recontactées par un grand groupe.

Quels grands patrons ont le plus la cote ?

F. S. : Alexandre Bompart (Carrefour) est très demandé, comme toute la grande distribution, car ce sont d’important vecteurs de business. Sur les 40 grands patrons, il y a des vedettes, des noms connus de tous. Et il y a des dirigeants moins connus, mais qui sont à la tête d’entreprises qui pèsent et qui sont incontournables dans un secteur. C’est cette combinaison entre ces deux critères qui est le plus recherché par les dirigeants de PME.

Le TOP, le 9 février, au Conseil économique social et environnemental, place Iéna, à Paris.
Inscriptions : www.letop.io


Les grands patrons présents au Top

  • Jean-Paul Agon (L’Oréal)
  • Jacques Aschenbroich (Valeo)
  • Sébastien Bazin (Accorhotels)
  • Antonio Belloni (LVMH)
  • Gonzalve Bich (Bic)
  • Sophie Boissard (Korian)
  • Alexandre Bompard (Carrefour)
  • Olivier Brandicourt (Sanofi)
  • Laurent Burelle (Plastic Omnium)
  • Bernard Carayon (Gecina)
  • Pierre-André de Chalendar (Saint-Gobain)
  • Jean-Louis Chaussade (Suez)
  • Marie-Christine Coisne-Roquette (Sonepar)
  • Anne-Marie Couderc (Air France KLM)
  • Jean-Charles Decaux (JC Decaux)
  • Denis Duverne (Axa)
  • Guillaume Faury (Airbus)
  • Antoine Frérot (Veolia)
  • Paul Hermelin (Capgemini)
  • Philippe Houzé (Galeries Layafette)
  • Xavier Huillard (Vinci)
  • Isabelle Kocher (Engie)
  • Patrick Koller (Faurecia)
  • Thierry Laborde (BNP Paribas)
  • Thierry Le Hénaff (Arkema)
  • Maxime Lombardini (Iliad)
  • André Martinez (Icade)
  • Enrique Martinez (Fnac Darty)
  • Alexandre Mérieux (Biomérieux)
  • Didier Michaud-Daniel (Bureau Veritas)
  • Frédéric Oudéa (Société Générale)
  • Patrick Pouyanné (Total)
  • Pascal Roche (Ramsay Générale de Santé)
  • Edouard Roquette (Roquette Frères)
  • Stéphane Richard (Orange)
  • Arnaud Vaissié (International SOS)
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