Un bracelet connecté sécurisé destiné à identifier un utilisateur et lui permettre d'accéder à des services et terminaux, c'est l'innovation technologique présentée par la start-up uConekt au CES de Las Vegas. Installée en Normandie, à Colombelles, près de Caen, la start-up canadienne a été récompensée du prix "CES 2017 innovation awards - Honoree" dans la catégorie "Technologies portables", pour son design et son ingénierie de pointe.
Une clé sécurisée
"uBolt personal IDentity Device" est une clé sécurisée permettant l'accès à de nouveaux services. L'identification de l'utilisateur et l'accès aux services s'effectuent grâce à la biométrie multimodale par empreinte et voix, de manière simple et intuitive. "uBolt personal IDentity Device" est née du projet collaboratif "MBA Secure Device", labellisé par le pôle de compétitivité Transaction électroniques sécurisées (TES) et financé par la Région Normandie. Un projet collaboratif innovant qui réunit le laboratoire GREYC, le centre d'évaluation Elitt, la PME Eff'innov technologies et uConekt.
Le choix de la Normandie
Le Canadien Vincent Ramoutar cherchait à se développer à l'international et c'est au printemps 2016 qu'il s'est rapproché de la France et particulièrement de la Normandie. « J’ai choisi la France pour l’expansion de mon entreprise, et plus particulièrement la Normandie, car le pays compte des leaders dans le domaine de la sécurité électronique, des transactions sécurisées, du NFC et du paiement électronique, un domaine où il y a clairement ici un historique. En Normandie, j'ai trouvé des compétences dans le domaine biométrique avec le laboratoire GREYC de Caen et le centre d’expertise et d’évaluation Ellit pour l’évaluation et l’analyse des applications de paiement ».
Afin d'assurer le développement et la commercialisation de son produit, uConekt réalise une levée de fonds de près d’un million d’euros : « 40 % de cette somme servira à compléter le développement du produit en terme de sécurité et biométrie, de l’appliquer au système français et d’obtenir les certifications pour les marchés européens. 40 % serviront au marketing et à la vente, avec l’embauche de deux personneset les 20 % restants sont destinés à l’administratif avec la création d’un emploi », précise Vincent Ramoutar.
