Le DevFest, c’est le 9 et 10 novembre à la Cité des Congrès de Nantes. Et pas la peine donc de chercher des places puisque le festival affiche complet depuis début septembre..
Oui les 1000 places ont été vendues en quelques semaines seulement. Tous les ans, le festival affiche complet mais cette année, on ne s’attendait pas à ce que cela aille aussi vite. Pour cette édition, on avait réservé le premier étage de la Cité des Congrès. Je peux déjà vous dire que, pour l’an prochain, on a réservé tout le rez de chaussée, beaucoup plus grand.
Parmi les sponsors, on retrouve des références du net comme Google, Mozilla Fondation, Zenika, etc.
Oui, on a même dû refuser beaucoup de sponsors, quasiment un par semaine, au moment du bouclage du projet. Le DevFest de Nantes est devenu le deuxième plus gros rendez-vous de développeurs en France.
Comment Nantes est-elle devenue une référence ?
A Nantes, il y a énormément de communautés de développeurs, une vingtaine environ. Elles se composent en fonction des langages de code. La plus ancienne c’est Nantes JUG. Réservée aux utilisateurs de Java, elle a été créée il y a 8 ans. Il y a aussi le Google developper group dont je fais partie (et qui est organisateur du DevFest). Mais il y a aussi un club pour le langage Ruby, un autre pour Python, un club dédié au Machine Learning etc. Toutes ces communautés organisent des rendez-vous et des conférences pour parler de leur langage. A l’école informatique Epitech, il y a pas moins de 3 événements par semaine qui sont organisés par ces communautés ! Le monde du développement est en pleine effervescence à Nantes.
Les développeurs sont les rois du marché de l’emploi en France. C’est un des métiers les plus recherchés par les employeurs. A Nantes aussi ?
Oui, c’est en partie dû au marketing qu’a réalisé La Cantine, Atlantic 2.0, mais aussi ADN Ouest et l’agence de développement de Nantes-Saint Nazaire. Le Web2day et la Digital Week contribuent à faire de Nantes une place forte de numérique. Et cela se ressent sur l’emploi. De plus en plus d’entreprises déménagent à Nantes. Les grands comptes, comme les banques, La Poste, Système U etc recrutent des développeurs car ils veulent internaliser des compétences qui étaient jusqu’ici dévolues aux prestataires. Et puis les start-ups sont aussi très demandeuses.
Beaucoup d’école de code informatique ont fleuri à Nantes ces derniers mois. Elles proposent de former des développeurs en 3 mois. Qu’en pensez-vous ?
C’est clair que le besoin est là. Il y a une demande forte de développeurs, à Nantes et en France. Ces structures permettent au moins de démocratiser la discipline et de l’ouvrir à des personnes qui n’auraient peut-être pas osé se lancer sinon. Elles ont le mérite de sensibiliser au sujet, c’est déjà cela. Mais pour devenir un bon développeur, cela demande beaucoup d’investissement de la part des étudiants. Le mieux, c’est de faire une formation en alternance car on apprend toujours mieux en pratiquant.
Revenons au festival, qu’est-ce qu’il ne faut pas rater ?
Il y a aura 78 speakers, plus de 60 conférences, mini conférences mais aussi des code labs. On va parler des objets connectés, du web, du mobile, du cloud et du Big Data. Pour les connaisseurs, Il y aura des conférences sur Android, AppEngine, Angular, Chrome, HTML5, Docker... A ne pas rater : la conférence de Didier Girard, Directeur Technique de SFEIR et celle de Cyril Mottier, chef du Web et Mobil chez Captain Train. Et pour ceux qui n’ont pas pu avoir de place, sachez que toutes les conférences seront filmées par des professionnels et mis à disposition quelques jours après sur Youtube.
