Fondée en 1922, Dolmen est un acteur historique des vêtements de travail pour les professionnels. Confrontée à d’importantes difficultés en 2014, la PME ne doit son salut qu’à un entrepreneur suisse, Clément Gutzwiller.
« À travers un reportage diffusé au journal télévisé, j’ai compris que cette société avait un potentiel sous-exploité, précise cet industriel du BTP. En la rachetant, j’ai décidé de faire du made in France l’axe de la reconquête. Dolmen dispose d’un potentiel technique unique. La réorganisation est toujours en cours, mais, cinq ans après la reprise, nous sommes sur le chemin de la rentabilité. »
Robots et petits mains chez Dolmen
Matière première stratégique, le tissu est acheté auprès de fabricants français et européens. « Le process de confection des pantalons et vestes de travail est le même depuis près de 100 ans, précise Clément Gutzwiller. 25 opérateurs et couturières s’activent chaque jour pour produire plus de 25 0000 pièces par an. »
Afin de rationaliser ses coûts, l’entreprise costarmoricaine a travaillé, en lien avec le Pôle Mode Ouest, groupement des industries françaises du textile, sur une nouvelle organisation de son atelier, autour d’équipes flexibles de travail. « Depuis plus de 20 ans, nous sommes équipés d’une machine de découpe automatique du tissu. Cette robotisation est une étape qui a permis d’optimiser la répartition des pièces à découper et de réduire les pertes de matières premières de plus de 10 %. »
Synergies commerciales avec MotoNautic
En répondant à toutes les demandes spécifiques et complexes, Dolmen a su se démarquer de la concurrence étrangère. En 2017, Clément Gutzwiller a même racheté l’entreprise MotoNautic, à Plomeur, dans le Morbihan, spécialisée dans les vêtements de travail techniques. « Cela nous a permis de mettre en place des synergies, qui se renforcent année après année. Afin de garantir leur qualité, tous les vêtements sont estampillés Origine France Garantie, conclut Clément Gutzwiller. Le savoir-faire français est un véritable atout. »
