Les salariés de Valdunes étaient nombreux mercredi matin devant le tribunal de commerce de Lille, où une audience était consacrée à l’avenir du fabricant d’essieux ferroviaires. Placée en redressement le 20 novembre, suite à la défection de MA Steel, son actionnaire chinois, en mai dernier, l’entreprise de 300 salariés attend un repreneur. Elle déploie son activité sur deux sites nordistes, à Leffrinckoucke près de Dunkerque et à Trith-Saint-Léger, dans le Valenciennois. Elle s’est vue accorder un délai supplémentaire d’une semaine, qui pourrait être prolongé plusieurs fois si besoin. Un potentiel repreneur, le français Europlasma, s’est déjà manifesté pour le site de Leffrinckoucke. Celui de Trith, lui, pourrait intéresser l’ukrainien Interpipe, qui y mène actuellement des tests.
