L’Autorité de sûreté nucléaire vient de rejeter le scénario imaginé par EDF pour le réacteur n°1 de la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle), qui visait à reprendre rapidement la production. Fin octobre, les équipes d’EDF ont terminé l’inspection de la tuyauterie du réacteur n°1 et repéré "deux légères traces de corrosion sous contrainte sur une quinzaine de tuyauteries contrôlées". Pour EDF, ces fissures ne justifiaient pas le maintien à l’arrêt du réacteur n°1. Un scénario balayé par les conclusions de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire. Concrètement, l’Institut veut que l’énergéticien continue à travailler pour comprendre dans quel état se trouve la partie de la tuyauterie du circuit d’injection de sécurité connectée avant l’entrée dans la cuve du réacteur nucléaire. Là où EDF voit des "traces de corrosion", l’IRSN parle de "fissuration" de "dimensions significatives. L’ASN l’affirme, "les soudures concernées devront donc être réparées avant un redémarrage du réacteur". Redémarrage reporté à février 2023.
Le réacteur n°1 de la centrale EDF de Cattenom ne pourra pas redémarrer avant le premier trimestre 2023
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