Devernois SA et Sofrade, la société qui gère le réseau de 121 boutiques en France de la marque de prêt-à-porter féminin, ont été placées en redressement judiciaire avec une période d’observation de six mois par le tribunal de commerce de Roanne. Basé au Coteau dans la Loire, le groupe familial (210 salariés ; 15,7 M€ de CA en 2020 ; -35 %), coté sur Alternext Paris, avait retrouvé une rentabilité positive début 2020 après les difficultés rencontrées lors des manifestations des "Gilets Jaunes". Malheureusement, la fermeture des magasins lors du premier confinement a replongé le groupe Devernois dans la difficulté. Contraignant ces actionnaires à renflouer la trésorerie à hauteur de 3,7 M€ avant de se voir à nouveau frapper par la crise sanitaire. La direction estime d’ailleurs avoir subi "deux millions de pertes supplémentaires avec le deuxième confinement en novembre, le couvre-feu et le décalage des soldes." Un plan de continuation est actuellement à l’étude. Il visera à "renforcer le repositionnement de notre offre en faveur des articles en maille tricotés dans nos ateliers roannais", a fait savoir le président du directoire Thierry Brun.
