Elles s’appellent SFMI (constructeur de maisons individuelles - Drôme), Place du Marché (commerce de produits surgelés - Rhône), OOgarden (vente à distance de mobilier de jardin - Ain), ou encore Setelen (travaux d’installation électrique - Loire) et ont dû jeter l’éponge en 2022, comme d’autres entreprises des secteurs de la livraison à domicile, du commerce de détail et du bâtiment, parmi les secteurs les plus touchés dans la région. Selon une étude conjointe réalisée par le cabinet de conseil en stratégie EY et AU group, courtier conseil spécialisé dans le domaine du crédit client, en 2022, 121 entreprises générant un chiffre d’affaires de plus de 2 M€ de CA en AURA, ont été mises en procédures de sauvegarde, de redressement judiciaire ou en liquidation (plus de 60 % du total). Depuis le second semestre 2022, le rythme des défaillances repart à la hausse après le gel des années Covid et la politique de soutien du "quoi qu’il en coûte". En 2023, l’effet de rattrapage devrait être encore plus visible sur la catégorie des TPE (très petite entreprise), fragilisées face à une conjoncture combinant instabilité géopolitique, inflation, hausse des matières premières et de l’énergie.
