Selon la dernière étude de l’Insee, rendue publique fin décembre, la Nouvelle-Aquitaine dépassait les 6 millions de résidents au 1er janvier 2021 (soit 9 % de la population nationale), faisant d’elle la troisième région la plus peuplée derrière l’Île-de-France et l’Auvergne-Rhône-Alpes. Une belle place et une croissance (+0,4 % entre 2015 et 2021) qu’elle ne doit qu’à son attractivité et son solde migratoire qui correspond en moyenne à 36 500 habitants supplémentaires chaque année. Dans le détail, le territoire est très hétérogène. La Gironde est sans surprise le département le plus peuplé (6e de la France métropolitaine), et le seul avec un excédent naturel positif. Dans les 11 autres, les naissances sont inférieures aux décès, mais ce déficit est parfois compensé par le solde migratoire. C’est le cas dans les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, la Charente-Maritime et dans une moindre mesure la Vienne. À l’inverse, la Creuse perd des habitants ainsi que la Haute-Vienne. La Charente, la Corrèze, les Deux-Sèvres, la Dordogne et le Lot-et-Garonne ont une population globalement stable. La moitié des Néoaquitains réside dans une commune rurale ; les bourgs y sont plébiscités.
