La préfecture des Vosges a publié le 20 décembre de nouveaux résultats d’analyses, dix mois après l’incendie d’un entrepôt de la papeterie Lucart (CA 2020 : 94 M€ ; 315 salariés), à Laval-sur-Vologne. Le 1er mars 2021, un bâtiment de stockage de 10 000 m² avait brûlé. Trois campagnes d’analyses ont été menées pour évaluer les conséquences des retombées polluantes sur les sols environnants. "La troisième campagne réalisée en septembre (...) a permis de lever les derniers doutes liés à la consommation des productions des riverains et à certaines activités agricoles", écrit la préfecture dans un communiqué. Les teneurs en dioxines et furanes "s’établissent désormais sous les valeurs réglementaires de référence sur l’ensemble des échantillons prélevés, à l’exception d’une analyse ponctuelle réalisée sur des œufs." Des concentrations de plomb et de cadmium ont également été relevées. Les autorités maintiennent plusieurs recommandations sanitaires notamment à destination des enfants de moins de trois ans et des femmes enceintes sur les territoires de Laval-sur-Vologne, Fiménil, Champ-le-Duc, Bruyères et Prey (ne pas consommer les fruits et légumes produits localement, diversifier l’origine des œufs consommés, éviter que les enfants ne jouent dans la terre).
