En matière d’internationalisation, les start-up, PME et ETI sont restées (presque) imperturbables face à la crise du Covid-19. Une courte majorité (51 %) a maintenu ses investissements à l’étranger (contre 43 % de reports), selon un baromètre de Banque populaire et Pramex. Et 89 % des 102 dirigeants sondés n’ont pas modifié la liste des pays qu’ils visaient pour leur implantation. Sur les 631 projets observés entre janvier 2020 et avril 2021 (ouvertures de filiale ou rachats), les États-Unis restent ainsi la première destination (13,6 % de parts de marché, +2,2 points en un an). Deuxième, l’Allemagne (9,2 %) profite du "recentrage" confirmé des entreprises françaises sur l’Europe. Résultat, le Brexit ne les a pas découragées à aller au Royaume-Uni (stable, à 8,4 %), mais le coronavirus les a détournées de l’Espagne (6,8 %, avec un tiers de projets en moins). L’épidémie en a fait aussi réfléchir certaines à leur stratégie : 13 % envisagent désormais l’acquisition de sociétés étrangères. À raison : "Sur les 24 prochains mois, la crise va générer des opportunités d’achat à bon prix" d’entreprises fragilisées, prédit Jérôme Bonnet, directeur général de Pramex.
Face à la crise du Covid-19, PME et ETI ont joué la sécurité dans leur stratégie d'implantation à l'étranger
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