Filiale du groupe pétrolier américain ExxonMobil, Esso vient de valider, après une phase de tests démarrée en août, l’ensemble des procédés techniques retenus pour réhabiliter la friche de l’ancienne raffinerie Mobil de Frontignan, près de Sète (Hérault). Après plus de 80 ans de fonctionnement, le site a été démantelé en 1986. Fruit d’une longue lutte judiciaire avec les collectivités locales, le chantier qui démarre en novembre, pour une durée de quatre ans, vise à traiter des terres polluées par des hydrocarbures et des métaux lourds (arsenic et plomb). Esso a notamment installé une tente de confinement (50 x 120 m), d’un poids de 60 T, pour excaver 165 000 m3 de terres, dont 80 000 m3 seront évacués vers des centres agréés. L’opération, qui verra intervenir 70 techniciens en phase de démarrage et 40 en phase d’exécution, mobilise un budget de 50 millions d’euros, financé par Esso. Celle-ci a confié la maîtrise d’œuvre à Antea Group et la réalisation des travaux à Séché Eco Services.
