Il n’y aura pas de "tarif garanti" de l’électricité pour les PME. Cette mesure, instaurée au profit des TPE, ne sera pas élargie aux autres entreprises, a insisté Olivia Grégoire, sur France 2, le 9 janvier. La ministre, en charge des PME justement, plaide plutôt pour "du cas par cas que pour une règle [unique] pour tous". L’idée serait, par exemple, de mobiliser la médiation de l’énergie pour "renégocier les contrats" les plus "aberrants". Mais pas question de réactiver un "quoi qu’il en coûte" généralisé : "ce serait irresponsable au niveau des finances publiques […] et il faut qu’on fasse attention à aider ceux qui en ont le plus besoin", a-t-elle insisté. Le sujet sera toutefois remis sur la table cette semaine, à l’occasion de nouvelles consultations avec le patronat. Dont les restaurateurs, qui ont vivement interpellé le gouvernement. Dans une lettre ouverte parue le 7 janvier, l’Umih exige une intervention de l’État "pour que cesse cet enrichissement indécent des fournisseurs d’énergie sur le dos de nos entreprises". Sa principale revendication : la mise en place d’un "contrat énergie responsable", basé sur un tarif "réglementé et encadré", ouvert à tous.
