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Philippe Dorthe devient président du conseil de surveillance du port de Bordeaux
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Philippe Dorthe devient président du conseil de surveillance du port de Bordeaux

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Les membres du conseil de surveillance du Grand Port Maritime de Bordeaux ont élu en qualité de président, Philippe Dorthe. Passionné par l’environnement portuaire, l’homme de 63 ans est également celui qui a œuvré en tant que médiateur lors des mouvements sociaux fin 2018.

Philippe Dorthe, nouveau président du conseil de surveillance du Grand Port de Bordeaux ( à droite), aux côtés de Jean-Frédéric Laurent directeur général. — Photo : Anne Cesbron

Conseiller départemental de Gironde et élu du conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, Philippe Dorthe vient d’être élu à la tête du conseil de surveillance du Grand Port de Bordeaux. Passionné par l’environnement portuaire, l’homme de 63 ans, enfant du quartier de Bacalan, fervent soutien au projet des navettes Bat3 sur le fleuve, est également celui qui a œuvré en tant que médiateur lors des mouvements sociaux de 2018.

Nouveaux marchés

« Il y a eu des moments de tempête, nous avons perdu des parts de marchés avec le départ de la compagnie MSC, l’opération du Verdon a été un échec », rappelle Philippe Dorthe qui souhaite incarner sa nouvelle fonction sur le terrain, « être un président actif et proposer au directeur général et à son équipe des projets et des idées. D’ores et déjà, je réaffirme l’importance de relancer l’activité containers, à l’image de ce qui est entrepris au terminal de Bassens avec les travaux d’amélioration. L’autre chantier sera celui de la recherche de nouveaux contrats, avec la problématique de la baisse de volume des oléagineux et des hydrocarbures qui se maintiennent. Les nouveaux marchés seront peut-être sur le vrac. Quoi qu’il en soit, notre objectif est de retrouver les chiffres que nous réalisions il y a quelques années. ». Rappelons que le trafic annuel est passé de plus de 9 millions de tonnes en 2008 à 7,2 millions de tonnes dix ans plus tard.

Une issue par le fleuve

Autre axe stratégique évoqué par Philippe Dorthe : le développement des activités navales, recentrées sur les activités de maintenance et de réparation portées par l’écosystème du site de Bacalan. Un autre pôle bordelais pourrait être dédié à la filière bois, « une arrière-base » qui nécessite d’engager une remise à plat de la politique foncière du port. « Nous sommes également préoccupés par la réactivation du secteur qui était le territoire de Ford », égraine-t-il. La relance des activités du terminal voisin de Grattequina pourrait profiter à cette zone, autour des transports et de l’économie circulaire notamment. Quant au terminal de Pauillac, il serait rapidement équipé d’infrastructures d’accueil des bateaux de croisières, rappelle celui qui évoque « une issue par le fleuve » pour relancer le port et ses sept terminaux répartis sur l’estuaire de la Gironde.

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