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L'agence Madame de la Com' garde le cap en diversifiant ses prestations
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L'agence Madame de la Com' garde le cap en diversifiant ses prestations

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Créée en 2017 à Bordeaux, l'agence Madame de la Com', spécialisée dans l'accompagnement des startup, a finalisé ses deux premiers recrutements pendant le confinement. Une période qui a nécessité de faire évoluer ses missions pour conserver son activité.

Aurore Vinzerich, dirigeante de l'agence Madame de la Com', considère que la crise a renforcé les relations de sincérité avec ses clients et au sein de tout l'écosystème local — Photo : DR

Aurore Vinzerich, fondatrice de l’agence Madame de la Com', a su garder le cap. Passé le choc des premiers jours de confinement, la dirigeante de l’agence de communication et de relations presse basée au Village By CA à Bordeaux, a réinvesti son chantier de recrutements. Lancé en février, il devait permettre à Madame de la Com' de se renforcer sur ses missions courantes, notamment en relations presse.

« J’ai passé la première semaine de confinement à contacter mes clients, pour savoir comment les accompagner sur les missions qu’ils m’avaient confiées », se souvient Aurore Vinzerich, reconnaissante de la solidarité alors à l’œuvre.

La confiance des clients

Ainsi, non seulement la cinquantaine de clients de l’agence lui renouvelle leur confiance, mais en plus, aucune prestation n’est annulée. L’agilité est convoquée, les missions de relations presse « habituelles » évoluent, passant de l’appui à la stratégie de communication. « L’activité était maintenue et des demandes entrantes arrivaient de start-up qui avaient urgemment besoin de visibilité ». Les deux recrutements entamés en février, gelés par l’annonce confinement, sont donc réactivés.

Sur les quatre activités principales de l’agence – gestion des relations presse, stratégie de communication, création de contenus et identité de marque –, la stratégie va prendre le pas. « Cette période a sans doute renforcé la vision que nos clients avaient de nous, elle a redonné ses lettres de noblesse à notre secteur. Ils ont compris, par exemple, combien il ne fallait pas se tromper dans les messages, sous peine notamment de passer pour des opportunistes ».

Plus sensible, plus juste

Aurore Vinzerich considère la diversité de son portefeuille clients, en termes de secteur d’activité et de taille, comme sa force majeure. Elle a ainsi pu éviter l’écueil rencontré par tant d’autres agences de communication dépendantes de grands comptes qui auraient gelé toutes leurs prestations. « Il n’y a pas eu de casse parmi les start-up que j’accompagne. On observe que celles hébergées au Village by CA vont même plutôt bien, qu’elles ont aussi su se réadapter », se félicite la dirigeante qui confie ne pas s’être tournée vers de dispositifs d’aides. « Nous avons vécu des moments où il fallait chaque jour se réinventer, être plus sensible, travailler avec encore plus de justesse. Cette crise nous a rappelé que c’est aussi cela la communication : savoir prendre le pouls de la situation et s’adapter ».

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