Mobilier urbain : Prismaflex en tandem avec Derichebourg
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Mobilier urbain : Prismaflex en tandem avec Derichebourg

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Le fabricant de panneaux publicitaires, installé à Saint-Clément-les-Places (69), passe à l’offensive sur les appels d’offres publics en s’associant avec l’opérateur Derichebourg.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Le choix de l’union... Pierre-Henry Bassouls, fondateur et P-dg du groupe Prismaflex (CA : 50,8 M€ ; 300 salariés), en est persuadé : « Pour gagner des parts de marché, nous devons faire les bons choix stratégiques, innover toujours mais aussi trouver les bonnes associations ». Et d’annoncer un nouveau partenariat avec l’opérateur Derichebourg (CA : 2,4 mds€) dans le cadre d’appels d’offres publics sur du mobilier urbain destiné à l’affichage (abris voyageurs, panneaux déroulants, colonnes, etc.). « Derichebourg est un expert dans l’installation et la maintenance de mobilier urbain. Cet accord renforce ainsi nos positions sur un segment qui monte en puissance ». Ce partenariat intervient après que Prismaflex a remporté deux importants contrats sur ce segment, respectivement à Madrid (184 colonnes) et Saint-Etienne (200 abribus, 70 panneaux et 10 colonnes), pour un total de 4 M€. « Nous attendons les retours pour des appels d’offres plus importants encore, sur lesquels nous sommes positionnés avec Derichebourg », prévient le P-dg.

Pertes d’exploitation au premier semestre

Ce partenariat signe une nouvelle dynamique pour Prismaflex après un semestre 1 cette année qualifié de« difficile ». Pour la première fois depuis 10 ans, l’entreprise affiche en effet une activité en retrait avec des pertes d’exploitation sur cette période de 640 000 euros et ce alors que l’Ebitda du précédent exercice s’était élevé à 2,8 millions d'euros. Le semestre 2 devrait néanmoins permettre de redresser au positif ce bilan ; Prismaflex revendiquant en décembre un carnet de commandes de plus de 15 millions d'euros. Un record poussé notamment par les activités numériques de l’entreprise, en particulier sur les affichages sur des panneaux LED. Une activité, développée depuis six ans seulement, qui représente déjà quelque 13 % du CA de Prsmaflex. « Ces écrans peuvent remplacer avantageusement les panneaux analogiques classiques avec une qualité visuelle très au point », explique Pierre-Henry Bassouls. « Contrôlés à distance, ils permettent par ailleurs de détecter immédiatement toute défaillance d'affichage. »

Pour accompagner cette stratégie sur le numérique, l’entreprise – qui dispose de filiales en Allemagne, Russie, Angleterre, Espagne, Afrique du Sud et USA – s’est associé en 2015 au chinois Transtech pour créer à Shenzhen une JV de production de panneaux LED (dans laquelle Prismaflex est minoritaire, à 34 %). « Cette JV – à la différence de nos concurrents français qui sous-traitent leur production – nous permet de maîtriser à 100 % nos produits lesquels répondent tous aux normes européennes » précise le chef d'entreprise, qui prédit, pour les années à venir, une explosion des panneaux digitaux LED.

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