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Verandaline : La production entièrement réorganisée
Côtes-d'Armor # BTP

Verandaline : La production entièrement réorganisée

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Le spécialiste des vérandas et des pièces à vivre profite de l'extension de son atelier sur 2100 m² pour repenser entièrement ses flux logistique et de production.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Francis Leduc fait partie de ses dirigeants qui n'aiment pas perdre leur temps. Repreneur en 2012 de Vérandaline à Corlay, cet ancien cadre dirigeant dans le milieu de la reprographie est bien conscient d'avoir mis la main sur une PME prometteuse disposant d'un fort potentiel de développement. « Je n'ai pas réalisé de révolution car les produits et le savoir-faire des hommes étaient là, notamment celui de Daniel Bouédo, le dernier des actionnaires familiaux. Il fallait juste apporter à cette pépite, dont l'expertise était unanimement reconnue dans le grand Ouest, de la méthode et des moyens pour grandir. » Avec le soutien récent d'Unexo, rentré au capital dans le cadre d'une recomposition de l'actionnariat, Francis Leduc vient de passer la vitesse supérieure. « Les premières années ont été celles de la consolidation autour des produits avec une clarification des offres mais aussi la mise sur le marché de nombreuses innovations techniques qui font aujourd'hui de Vérandaline la référence, non plus de la véranda basique, mais bien de la pièce de vie parfaitement intégrée à une habitation existante. »

Une production intégrée

En 2016, la PME costarmoricaine débute les travaux d'agrandissement de son unité de production via une extension de 2.100 m² portant les surfaces bâties à 8.200 m². « Nous intégrons 100 % de la production, de la découpe de la charpente au travail de l'aluminium pour des ouvertures sur-mesure. Il était vital de pousser les murs afin de gagner en réactivité, de réduire les coûts, les temps de déplacements, etc. Cette première étape concerne uniquement l'atelier aluminium qui va gagner en confort et flexibilité au niveau au picking et du pré- montage à l'usine. »

Un univers concurrentiel

L'enveloppe de 800.000 euros comprend également l'acquisition de nouveaux automates qui doivent permettre de faire monter en gamme les opérateurs. « Si l'assemblage reste manuel, nous devons tendre vers une semi-industralisation de certaines tâches. Dans un univers concurrentiel comme le nôtre, c'est un enjeu central. » Sans en dévoiler encore la teneur, Francis Leduc ambitionne déjà de réaliser une organisation similaire au niveau de l'atelier bois. « Notre croissance sera davantage organique qu'externe. Il nous faut aller vers une rationalisation de nos process. Avec cette première extension, nous avons les capacités de multiplier par trois la production. C'est ambitieux mais réaliste au regard du potentiel actuel. »

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