À Cholet, les zones d’activités ont fait peu à peu le plein et la collectivité veut s’engager dans une nouvelle offre de terrains disponibles. Elle souhaite créer une nouvelle zone pour attirer les entreprises désireuses de s’implanter sur le territoire, ou, pour celles qui le sont déjà, offrir la possibilité de déménager sur un site plus important pour accompagner leur croissance.
« Nous disposons déjà de trois grandes zones stratégiques, explique le président de l’Agglomération du Choletais et maire de Cholet Gilles Bourdouleix : celle de l’Écuyère, au nord de la ville en direction d’Angers, avec de l’industrie mais aussi à vocation tertiaire et commerciale, celle de la Bergerie à la Séguinière et la grande zone du Cormier. Nous en sommes déjà à l’aménagement de la cinquième phase du Cormier mais elle sera rapidement complète. »
Anticiper les demandes extérieures et locales
Dans le prolongement de cette vaste zone du Cormier, à la sortie de la ville en direction de Nantes, l’Agglomération du Choletais a donc décidé la création d’une nouvelle zone d’activités stratégique. 65 hectares qui composeront la zone du Clénay, dont les premiers coups de pioches devraient être donnés en 2021 ou 2022.
« C’est vraiment de l’anticipation, complète Gilles Bourdouleix. L’idée est de ne pas se retrouver au dépourvu face aux demandes. L’emplacement est idéal et attractif, proche de la sortie de l’autoroute A87, dans un triangle entre les axes Angers-La Roche-sur-Yon et Cholet-Nantes. Cette zone du Clénay pourra accueillir de grandes entreprises et de plus petites, dans tous types d’activités, artisanat, industrie, logistique, à l’exception du commerce. »
Plusieurs facteurs d’attractivité
L’Agglomération du Choletais veut donc prendre de l’avance en choisissant dès maintenant d’inscrire à son carnet de route la création de cette zone, misant sur la volonté de venir s’implanter et la croissance endogène des entreprises.
Il est vrai que la capitale des Mauges bénéficie d’une situation idéale, au carrefour de grands axes, à une heure à peine des cœurs de ville d’Angers et de Nantes et encore moins de la forte activité industrielle du secteur des Herbiers, en Vendée. « Nous avons plusieurs atouts qui favorisent l’attractivité, précise Gilles Bourdouleix : entre autres des axes routiers stratégiques, une tradition industrielle avec certaines entreprises implantées depuis longtemps, et le savoir-faire reconnu des salariés. La taille de la ville y est aussi pour beaucoup : On dit souvent qu’à Cholet, tout est à dix minutes sauf quand c’est plus près ! »
Depuis 2002, 200 hectares ont été aménagés en grandes zones d’activités dans l’agglomération choletaise, à côté des plus petites zones implantées sur l’ensemble du territoire. L’activité économique s’y porte plutôt bien, avec toutefois un facteur qui pourrait devenir un frein au développement de certaines entreprises. Le taux de chômage oscillant entre 5,6 et 5,7 %, il y est de plus en plus en plus difficile de recruter, et ce dans bon nombre de secteurs.
