Transport terrestre : Le Ceser Bretagne tape du poing
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Transport terrestre : Le Ceser Bretagne tape du poing

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Par un "vœu" adopté en bureau, le Ceser fait part de son « inquiétude sur les futurs financements alloués aux infrastructures de transport terrestre en Bretagne ». Il en appelle aussi à l'organisation d'un grand débat public régional sur le sujet.

Photo : luctheo - Pixabay CC0

Inquiet le Conseil économique, social et environnemental (Ceser) de Bretagne ! Son bureau, réuni le 2 février dernier, a formulé un "vœu" pour partager publiquement son "inquiétude" quant aux futurs financements alloués aux infrastructures de transport terrestre en région, dans cette période propice de concertation autour du contrat de plan Etat-Région (CPER) 2015-2020.

Pour l'assemblée consultative du conseil régional, « les incertitudes exprimées par l'exécutif régional lors de l'examen de son budget primitif pour 2015 interpellent sur les capacités de mobilisation de financements permettant de réaliser les travaux nécessaires sur ces infrastructures ».

Argent trop rare !

Exemples et chiffres à l'appui, le Ceser argumente son propos : 200 millions d'euros à trouver pour les « besoins de régénération des lignes ferroviaires dites en antenne » - « une réaction se révèle nécessaire afin de permettre de sauver ces lignes » -, mais aussi la nécessaire mise à 2x2 voies de la totalité de la RN164 reliant Montauban-de-Bretagne à Châteaulin, « pour assurer une meilleure accessibilité du Centre Bretagne ».

"L'Etat doit assumer"

Le Ceser considère qu’ « il n’appartient pas à la Région, ne disposant pas en la matière de ressources fiscales propres suffisantes, de prendre en charge l’ensemble du financement de ces travaux d’infrastructures ». Il en appelle à l’État qui « doit assumer ses responsabilités par des engagements fermes » et à l'organisation d'un grand débat public régional sur le devenir des infrastructures terrestres en Bretagne, dans un contexte de raréfaction de l'argent public. Et le Ceser de rappeler qu'il avait déjà appelé de ses vœux en 2013 « une réflexion sur l'avenir des services collectifs en Bretagne ».

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